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A Tan Tan, par exemple, la crue de l’Oued Ben Khlil qui divise la ville en deux quartiers distincts, a déterré des amoncellements d’ordures que les habitants des quartiers voisins, faute de services réguliers de ramassage, venaient enterrer dans le lit asséché par les deux dernières années de sécheresse. Si dans les quartiers de Hay Sahara et Cheikh Abdati, les eaux ont été absorbées par les dunes de sable, dans les autres quartiers, en revanche, la circulation est quasi impossible à cause des flaques d’eau qui se sont constituées dans les principaux axes et que favorise l’absence de canalisation permettant l’évacuation de ces eaux. Les crevasses et autres nids-de-poule ont été mis à nu par les précipitations. Sans compter que les amoncellements d’ordures dans les différents quartiers dégagent des odeurs nauséabondes.
Ces odeurs nauséabondes et l’amoncellement des ordures qui n’épargnent aucun quartier de Tan Tan sont à l’origine du refus des poissonniers d’approvisionner, depuis quelques jours, le grand marché au poisson du quartier Bir Anzarane dont les habitants sont obligés de se rendre à l’avenue Mohamed V pour s’en approvisionner. C’est dire le degré de saleté de ce marché, dont la construction a coûté une fortune aux contribuables et dont la municipalité est incapable d’assurer l’hygiène.