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Comme nous l'avons publié auparavant, cette affaire remonte au 21 août 2010, lorsque la défunte, native d'Ait Daoud en 1969, fut envoyée d'urgence par son médecin traitant au service de maternité au CHP Sidi Mohammed Ben Abdallah à Essaouira pour accouchement. Mais, d'après la plainte de son mari, elle a dû attendre trois jours sans aucune intervention de la part du staff médical, avançant que son accouchement n’était pas arrivé à terme. De ce fait, elle a demandé à son mari de la ramener chez elle contre l’avis du médecin, à en croire le directeur du CHP Sidi Mohammed Ben Abdellah.
Deux jours seulement après avoir regagné sa maison à Ait Daoud à une soixantaine de kilomètres d'Essaouira, les contractions avaient repris. Faute de moyen de transport dans son douar retiré, elle s'est servie de son âne pour se déplacer jusqu'au centre hospitalier d'Ait Daoud avec l'espoir d’arriver à temps. Malheureusement, son bébé était déjà mort, et elle a, à son tour, rendu l'âme entre les mains tremblantes de son mari quelques heures seulement après l'accouchement à cause d'une hémorragie.
Le mari, veuf actuellement et père de trois orphelins, demande que justice soit rendue, et que ce gynécologue qui n'a pas pris en considération la gravité de l'état de sa femme soit sanctionné pour son erreur qui a été fatale pour sa femme et son nouveau-né, et qui a endeuillé toute une famille.