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Cette action de protestation qui n’est pas la première du genre a été décidée par la Commission nationale de coordination des Agences urbaines constituée des 3 syndicats du secteur pour protester contre l’indifférence des ministères de l’Habitat et des Finances quant à leur dossier revendicatif. Des membres du Groupe fédéral de l’unité et de la démocratie à la Chambre des conseillers ont pris part à ce sit-in pour dénoncer la politique de deux poids deux mesures quant à l’application de l’augmentation des salaires de 10% décidée en avril 2008 par le gouvernement dans le cadre du dialogue social.
Il est sans rappeler que la situation du personnel dans les Agences urbaines, personnel constitué d’architectes, d’ingénieurs, de techniciens, est des plus déplorables.
Les grèves répétitives ainsi que les sit-in de protestation qui ont marqué le secteur et qui continueront sûrement à défaut de perspectives sont tenues et organisées pour faire aboutir la revendication principale de tout le personnel, à savoir l’élaboration d’un statut en bonne et due forme à l’instar des autres établissements. Un statut qui traîne depuis 2002. De même que dans leur cahier revendicatif, les syndicats réclament une augmentation de 10% des salaires des fonctionnaires de l’Etat, des collectivités locales, des établissements publics et du secteur privé. Et une pension à même de préserver la dignité des retraités à l’instar de ce qui est appliqué par le Groupe Al Omrane.
D’autre part, les trois syndicats du personnel des Agences urbaines dénoncent le non-respect des libertés syndicales par certains responsables de ces établissements publics, estimant que c’est une pratique révolue, et en contradiction avec les nouvelles orientations du Maroc.
A rappeler qu’au début de 2009, pour débloquer la situation dans ces Agences, des réunions étaient tenues avec les ministères de l’Habitat et des Finances mais n’avaient pas répondu aux attentes des syndicats qui ont rejeté en bloc le projet de statut.
Lequel projet, selon des témoignages recueillis à cette époque, divise davantage les rangs des cadres et des techniciens, puisque les premiers bénéficient d’une augmentation de 13% alors que les seconds de 17%.
Seuls organismes au plan provincial ou régional dotés de compétences assurant une ingénierie territoriale, les Agences urbaines sont devenues partout des interlocuteurs de premier ordre et leur personnel mérite un traitement sur un pied d’égalité avec les autres fonctionnaires de la Fonction publique.