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Les familles des élèves ont brandi des banderoles exprimant leur refus catégorique de toute augmentation des frais d’inscription dans les écoles espagnoles, qui risquent, selon elles, de porter «un coup dur au pouvoir d’achat des familles qui ont opté pour le système d’enseignement espagnol et de constituer un risque pour l’avenir de leurs enfants».
Pour Youssef Lamrani, membre du bureau directeur de l’association des parents d’élèves de l’école espagnole de Rabat, ce sit-in vise à exprimer «le rejet et le mécontentement» des familles de ces hausses «démesurées» et de l’annulation des avantages dont bénéficiaient les familles depuis des années, portant notamment sur des aides pour le transport ou encore celles destinées aux familles qui inscrivent plus d’un enfant dans ces établissements.
L’annulation de ces avantages est un «coup dur» pour le pouvoir d’achat des familles et un «vrai danger» pour l’avenir des élèves, a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP.
Ce sit-in intervient aussi pour attirer l’attention des autorités marocaines concernées, a-t-il poursuivi, invitant en particulier la diplomatie marocaine à activer les conventions conclues entre les deux pays dans le domaine de l’enseignement.
Il a considéré que l’avenir de quelque 5000 élèves poursuivant leur scolarité dans ces établissements reste tributaire d’une intervention «urgente» de la diplomatie marocaine auprès des autorités espagnoles.
M. Lamrani a aussi indiqué que les familles ont décidé de saisir la justice espagnole pour exiger du gouvernement espagnol l’annulation de cette décision, qui ne respecte aucunement les conventions bilatérales dans ce domaine.
Au terme de ce sit-in, les participants ont remis une lettre de protestation aux responsables de l’ambassade d’Espagne à Rabat.
Contacté par la MAP, Miguel Zurita, conseiller de l’éducation à l’ambassade d’Espagne à Rabat avait affirmé que «cette décision irréversible, qui ne concerne pas uniquement le Maroc, mais l’ensemble des écoles espagnoles à travers le monde, est notamment dictée par la situation économique en Espagne».