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Le coordinateur général du Mouvement, Ali Jeddou, a indiqué à la MAP que ce sit-in, organisé devant le Parlement, a pour objet de dénoncer le mutisme et l'indifférence manifestés à l'égard de la situation d'un homme qui réclame la libération de la population séquestrée dans les camps de Tindouf de l'emprise du pouvoir algérien pour pouvoir décider de son sort et mettre un terme à trois décennies de souffrances dans les geôles des camps. Et d'ajouter que ce sit-in intervient après une manifestation similaire le 28 mai dernier devant le siège du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) à Rabat, à laquelle ont pris part plusieurs ONG. Les manifestants ont appelé à permettre au militant sahraoui de rejoindre sa famille dans les camps de Tindouf, après l'interdiction qui lui est imposée par le Polisario.
Ils ont également appelé la commission de la justice, de la législation et des droits de l'Homme au Parlement à convoquer une réunion afin de briser le silence qui plane sur la situation du militant sahraoui.
Mustapha Salma Ould Sidi Mouloud avait, rappelle-t-on, adressé une lettre ouverte à l’opinion publique internationale au treizième jour de grève de la faim, dont voici le texte :
« Après 13 jours de grève de la faim, l’individu oublie ce que c’est que de manger. Les forces diminuent graduellement, au point que l’écriture de quelques lignes devient un fardeau qui demande des efforts énormes correspondant à une journée de labeur. Les fonctionnaires du HCR sont des fonctionnaires exemplaires ayant perdu le cachet humanitaire de leur mission. En regagnant leurs bureaux, le matin rares sont ceux d’entre eux qui m’adressent le bonjour, sans parler de demander comment va un être humain qui dépend juridiquement de leur institution, devant laquelle il est là, jour après jour.
Je perçois la compassion et la pitié dans le regard de certains d’entre eux, voire la solidarité qu’ils ne peuvent exprimer par crainte de leurs supérieurs et pour leurs emplois, uniques sources de leurs revenus.
Les voisins insistent pour que je me nourrisse et me procure les aliments, les boissons et le gîte durant les heures de grande chaleur mais devant mon refus obstiné des actes charitables qu’ils me proposent, ils prient pour moi. Refus dont je souffre, d’ailleurs profondément. Cependant, j’accepte l’eau et l’électricité qu’ils m’offrent gracieusement et qui me sont interdits par le HCR. Quelquefois, au coucher du soleil, sans prêter la moindre attention à un exilé malheureux, comme moi, la patronne de la section du HCR se présente avec sa fillette unique, avec laquelle elle se met à jouer, comme le font toutes les mères. Elle serait peut-être choquée si elle prêtait attention à l’endroit où se succèdent mes journées tout en se ressemblant, devant son bureau, elle serait choquée par le fait que je n’ai qu’un souhait : avoir l’occasion de jouer avec mes enfants comme elle le fait avec sa fille».