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Silence… On Jazz à Chellah: Les recettes de la 17ème édition dédiées au caritatif


Mustapha Elouizi
Vendredi 22 Juin 2012

Le Festival Jazz au Chellah vient de s’achever sur un bonheur musical. Pari réussi et franc succès, selon les organisateurs, lesquels pour joindre l’utile à l’agréable, ont décidé d’affecter les recettes de cette 17-ème édition à une association d’œuvres caritatives. Rassemblant près de 2000 personnes par jour, cet événement qui a gravé son nom parmi les manifestations de haut niveau est désormais incontournable. Déjà à l’ouverture, le public venu nombreux s'installer dans la magnifique enceinte du Chellah, a pu constater l’heureux signe de la diversité. Une aubaine. A ce propos, M. Landaburu, ambassadeur de l'Union européenne au Maroc a rappelé que le jazz était une musique issue du métissage et que le Festival Jazz au Chellah offrait "une tribune unique pour des musiciens d'horizons différents". 
Aux rythmes du saxophone, des flûtes, des trompettes, de la contrebasse et de la batterie, l’"European Jazz Ensemble", impressionnant big-band composé de dix musiciens parmi les sommités du jazz européen, a su séduire le public en faisant résonner sur les murs de Chellah des morceaux de jazz vitaminés en ouverture. Et c’est en présence de leur contrebassiste et leader, Ali Haurand, que les membres de ce groupe ont enchanté les invités. Celui qui a été déjà en 2005 décoré de "l'Ordre des arts et des lettres", a également collaboré pendant plusieurs années avec la star internationale Miles Davis. 
Les festivités de cette fête jazz ont vu se reproduire également le groupe grec Kostas Theodorou qui a fait vibrer le public au son du oud, de la trompette et de la batterie. Il a été rejoint ensuite par la formation de Simo Baazaoui. Une belle et splendide fusion. Les mélodies de ce jeune guitariste ont emporté le public dans un tourbillon de flamenco. Le temps d'une rencontre nous voilà en Andalousie, en Grèce, et de retour au Maroc dans l'enceinte si romantique du Chellah. 
Sur scène, les formations de Baazaoui et  de Kostas Theodorou fusionnent au point de devenir un seul groupe. Les sonorités de la trompette, du ney, de la flûte, des percussions, du oud, de la batterie et de la contrebasse s'entremêlent pour le plus grand plaisir du public déjà transporté ailleurs… mais aussi pour le bonheur des membres de la délégation de l’Union européenne qui ont vu leurs efforts aboutir.
 


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