-
L’intelligence artificielle et la démocratie participative au cœur du nouveau numéro de la REIEJP
-
Pr Mohamed Knidiri : Le FNAP est l’affirmation de notre identité, de notre culture et de la force de leur profondeur historique
-
1ère édition des Rencontres méditerranéennes de Tanger
-
Sous les étoiles de la Tanger Fashion week : Luke Evans, Chopard, Vivienne Westwood, une nuit étincelante pour la Fondation Lalla Asmaa
"J'ai touché le monde entier, ce qui ne m'était pas encore arrivé", explique Sheila, lors d'une rencontre avec des journalistes mercredi à New York avant une réception en présence de l'ambassadeur de France, Gérard Araud.
"Il y a des fois, on n'explique pas pourquoi", dit-elle. "Lui, il sait ce que c'est qu'un tube. Moi, je ne sais pas". Nile Rodgers explique avoir été interpellé par cette idole franco-française qui avait déjà tenté l'aventure disco dès 1977, avec des titres comme "Love me Baby" ou l'étonnante reprise de "Singing in the Rain".
Sheila rompait d'autant plus avec son image qu'elle se produisait avec trois danseurs noirs, les B. Devotion, un ovni sur la scène musicale française. "C'était la blonde avec les trois Noirs", se souvient Sheila. "J'ai eu beaucoup de batailles à livrer pour ça. Ca c'est un peu arrangé aujourd'hui, mais la France reste la France". "Nous devions trouver un moyen de lui faire franchir un nouveau palier dans sa carrière", raconte Nile Rodgers, "de l'emmener vers l'avant".
Le guitariste de génie lui a offert un son, appuyé sur des riffs de guitare et des lignes de basse imparables, qui donnent la bougeotte. Après cette collaboration, le New-Yorkais d'origine travaillera notamment avec David Bowie, Madonna ou très récemment avec Daft Punk sur le fameux "Get Lucky". "Nile a dit : Moi, je prends un artiste et je change ce qu'il est", renchérit Sheila. "Et c'est ce qu'il a fait".
Restés en contact depuis, les deux artistes se retrouvent aujourd'hui pour enregistrer un nouveau titre à New York, "Law of Attraction", sur lequel Sheila va poser jeudi sa voix en studio.