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Dans le domaine de la chimiothérapie et de l’hormonothérapie, de nouvelles molécules et surtout de nouvelles associations ont vu le jour et paraissent très efficaces», explique l’un des principaux organisateurs de cette manifestation scientifique dont il est le président, Dr Faouzi Habib.
Pour sa septième édition, le cours supérieur franco-maghrébin de sénologie a choisi la thématique des «Innovations diagnostiques et thérapeutiques». Les spécialistes le savent : la sénologie est plus que jamais une discipline en perpétuelle évolution. «Mais deux notions prioritaires dans la prise en charge des cancers du sein sont désormais des constantes : la notion de réseaux pluridisciplinaires et la prise en considération de la qualité de vie. Il est impossible de dissocier ces deux notions du traitement du cancer du sein. En effet, l’enjeu essentiel actuellement pour nous, est bien de replacer la patiente au centre des préoccupations de tous les acteurs impliqués dans la lutte contre le cancer du sein», explique ce radiothérapeute de la place.
Des intervenants nationaux et internationaux confronteront leurs expériences et leur vécu. De grands spécialistes d’ici et d’ailleurs viendront partager les innovations diagnostiques et thérapeutiques dans le cancer du sein. Pour cette septième édition, les organisateurs ont fait fort. Des spécialistes qui font référence dans le monde médical sont à Rabat. Pr. Martine Piccart, membre du Comité de American Society of Clinical Oncology (ASCO) qui a joué un rôle actif dans le développement de nouvelles drogues chimiothérapiques et a contribué à la création du Laboratoire des micropuces à ADN à l’Institut Bordet, Pr. Jean-Yves Petit, ancien chef de service de chirurgie plastique à l’Institut Gustave Roussy, directeur du département de chirurgie plastique à l’European Institute of Oncology et auteur de plus de 150 publications, dont plusieurs dédiées à la reconstruction mammaire, Pr. Remy Salmon, ancien chef du Département de chirurgie de l’Institut Curie ou encore Pr Dominique Jaubert, spécialiste en médecine interne et en oncologie médicale et ancien professeur au Val de Grâce et chef du service de médecine interne oncologie-hématologie de l’hôpital d’instruction des armées de Toulon.
La qualité de vie
psychologique et esthétique de la patiente
Du côté maghrébin, il faut noter la présence notamment du Pr Kamel Bouzid, chef de service d’oncologie médical du Centre Pierre et Marie Curie Alger, président de la Société algérienne d’oncologie médicale, Pr. Hassan Errihani, chef de service d¹oncologie médicale à l’Institut national d’oncologie de Rabat et président de l’Association marocaine de formation et de recherche en oncologie médicale (AMFROM), du Pr. Abdelilah Souadka, ancien chef du service chirurgie cancérologique de l’INO et ex-président de la société marocaine de cancérologie, Dr Mounir Bachouchi I, spécialiste en oncologie médicale, directeur du Centre d’oncologie Al Azhar, Dr Faouzi Habib, co-fondateur du Centre d’oncologie Al Azhar, membre actif de plusieurs associations médicales nationales et internationales et fondateur de la revue médicale Onconews…
Cette année, c’est la prise en charge de la femme atteinte d’un cancer du sein qui est au cœur de cette nouvelle édition de ce cours supérieur où se croisent Français, Belges, Marocains, Tunisiens et Algériens. En plus des conférences scientifiques classiques, des ateliers spécifiques sont également au programme pour mieux porter le message des blouses blanches : atelier de radiothérapie sur les dernières techniques en matière de contourage et de dosimétrie, atelier de psycho-oncologie, atelier pour les assistantes médicales. «Un atelier de chirurgie avec des vidéo-projections et une session pratique au centre d’oncologie Al Azhar est également prévu. Le but étant de cibler le traitement en prenant en compte la qualité de vie psychologique et esthétique de la patiente. Il est primordial de veiller à son confort et celui de son entourage», conclut Dr Faouzi Habib.