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Ce ralentissement n’est pas propre au Royaume, car il touche également l’activité mondiale au même trimestre.
Dans ce contexte, la demande mondiale adressée au Maroc baisserait au troisième trimestre 2012, après une hausse de 1,6% au deuxième, les importations, notamment celles hors phosphate et dérivés, seraient à la baisse. Cependant, une légère hausse devrait être perçue au quatrième.
D’autre part, on remarque la consolidation des activités énergétiques et une légère reprise de l’industrie et des mines.
La valeur ajoutée industrielle augmenterait de 1,2% au troisième trimestre 2012. Mais les industries de la chimie et de la parachimie reculeraient de 1,8%. Les autres branches devraient connaître des évolutions positives de leur production (IMME, agroalimentaire, textile, cuir…).
Pour leur part, et après deux trimestres consécutifs de baisse, les activités minières afficheraient, au troisième trimestre 2012, une hausse de 2,7% due à une amélioration de la demande internationale des fertilisants.
Autre ralentissement, celui de l’activité de construction qui dure depuis le début 2012 et se poursuit au troisième trimestre. L’investissement en BTP a légèrement ralenti ; les ventes de ciment ayant fléchi, au troisième trimestre, de 5,2%, alors que l’encours des crédits à l’immobilier a progressé de 5,9%, à fin septembre 2012.
Cependant, on note une amélioration de l’activité tertiaire, dont l’activité touristique, et ce grâce à la hausse de 4,2% des arrivées des touristes étrangers. Quant aux recettes voyages, elles ont enregistré une baisse d’environ 0,4%. La valeur ajoutée du secteur de l’hébergement et de la restauration, augmenterait dans l’ensemble de 1,7%.
Au niveau des télécommunications, l’activité a poursuivi, au troisième trimestre 2012, son trend haussier amorcé au deuxième trimestre avec 7,7%. Celle-ci a profité de la baisse continue des prix des communications.
Ce troisième trimestre 2012 a été également marqué par le soutien que la demande intérieure continue à apporter à la croissance nationale, et ce grâce au bon comportement de la consommation finale et au redressement modéré de l’investissement en produits industriels.
Dans l’ensemble, la consommation finale domestique augmenterait de 4,2% au troisième trimestre. Les prix à la consommation, quant à eux, ont poursuivi leur hausse, entamée au premier trimestre, et ce en relation avec la progression des prix des produits non alimentaires comme le carburant.
Enfin, les taux d’intérêt ont repris au troisième trimestre 2012, après une légère baisse un trimestre plus tôt, sous l’effet mécanique du repli du taux directeur. Cette hausse est liée surtout à l’accroissement des besoins de liquidité sur le marché monétaire. Parallèlement, la masse monétaire souffrirait d’une régression.
Le marché boursier a poursuivi son repli, au troisième trimestre 2012, creusant, ainsi, ses pertes à -14,1% depuis le début de l’année. Les incertitudes liées à la conjoncture économique internationale, ainsi que l’attentisme et le manque de confiance de la part des investisseurs en sont la cause.