Autres articles
-
Une "planète vagabonde" engloutit gaz et poussières à un rythme effréné
-
ChatGPT devant la justice allemande pour violation présumée du droit d'auteur musical
-
Le fardeau des morts du cancer devrait fortement s'alourdir d'ici 2050
-
Cancer du sein : Les femmes qui ne se font pas dépister tôt ont un risque accru d'en mourir
-
Pour la première fois depuis un siècle, une fille va naître dans cette famille américaine

La biométrie utilise des caractéristiques physiques de l’utilisateur, soit des empreintes digitales sur les passeports, la reconnaissance faciale, ou bien le scanner de l’iris à l’entrée de certaines entreprises.
A ce sujet, Javier Galbally, un chercheur de l’Universidad Autonoma de Madrid, a présenté le travail de son équipe lors de la conférence Black Hat de Las Vegas. Devant les yeux médusés de l’assemblée, ces scientifiques espagnols ont recréé des images de l’iris et ont ainsi pu tromper le système de sécurité VeriEye de la société Neurotechnology, jusque-là inébranlable. “L’idée est de générer des images de l’iris et lorsque vous avez celles-ci, il vous suffit de les imprimer et les placer devant le système d’identification”, conclut simplement Javier Galbally.
Pour reconstituer l’image de l’iris, les chercheurs ont utilisé un algorithme de génétique. Les machines qui effectuent les scanners iridiens archivent 5.000 points dans une base de données. En 5 à 10 minutes, les scientifiques ont pu modifier des photos créées sur ordinateur afin de les rendre identiques aux originales stockées dans le système d’identification. Et huit fois sur dix, leur faux iris a été validé par VeriEye.
Mais, pour réaliser cette manipulation dans la réalité, les fraudeurs doivent avoir accès à la base de données originale du scanner. Pour tromper le système, il faudrait donc qu’ils aient au préalable mis au point un faux système de sécurité pour les récupérer. Et là, tout de suite, ça devient plus compliqué…
Pas de panique, donc. Le scanner de l’iris reste aujourd’hui une technologie tout à fait satisfaisante. Le géant Google a même mis en service ce système pour sécuriser l’accès de certains bâtiments de son campus.
A ce sujet, Javier Galbally, un chercheur de l’Universidad Autonoma de Madrid, a présenté le travail de son équipe lors de la conférence Black Hat de Las Vegas. Devant les yeux médusés de l’assemblée, ces scientifiques espagnols ont recréé des images de l’iris et ont ainsi pu tromper le système de sécurité VeriEye de la société Neurotechnology, jusque-là inébranlable. “L’idée est de générer des images de l’iris et lorsque vous avez celles-ci, il vous suffit de les imprimer et les placer devant le système d’identification”, conclut simplement Javier Galbally.
Pour reconstituer l’image de l’iris, les chercheurs ont utilisé un algorithme de génétique. Les machines qui effectuent les scanners iridiens archivent 5.000 points dans une base de données. En 5 à 10 minutes, les scientifiques ont pu modifier des photos créées sur ordinateur afin de les rendre identiques aux originales stockées dans le système d’identification. Et huit fois sur dix, leur faux iris a été validé par VeriEye.
Mais, pour réaliser cette manipulation dans la réalité, les fraudeurs doivent avoir accès à la base de données originale du scanner. Pour tromper le système, il faudrait donc qu’ils aient au préalable mis au point un faux système de sécurité pour les récupérer. Et là, tout de suite, ça devient plus compliqué…
Pas de panique, donc. Le scanner de l’iris reste aujourd’hui une technologie tout à fait satisfaisante. Le géant Google a même mis en service ce système pour sécuriser l’accès de certains bâtiments de son campus.