Il ne se passe plus un jour sans que la presse ne rapporte des scandales çà et là défrayant la chronique.
Des scandales dignes de ceux auxquels on est habitué dans certains pays de l’hémisphère Sud.
Sans revenir en détail sur tous les esclandres qui ont éclaté ces derniers temps, à signaler celui provoqué par la convocation muni-militari par le Palais de l’Elysée du chanteur Michel Sardou pour lui adresser de sévères remontrances.
Le chanteur connu jusqu’ici pour son soutien au chef de l’Etat a eu le malheur d’exprimer des critiques contre la politique actuelle de Nicolas Sarkozy.
Michel Sardou, comme la majorité des Français, ne pouvait taire son mécontentement sur la situation où se trouve la France à cause de la façon de conduire les affaires de celui qui était son idole. C’était sans oublier que le Président Nicolas Sarkozy a horreur d’être critiqué ou caricaturé. Ceux qui ont eu l’outrecuidance de le faire l’ont appris à leurs dépens puisqu’ils ont été évincés de leur poste ou dans le meilleur des cas mis au placard. C’est le cas de nombre d’animateurs d’émissions ou d’artistes en général. Les récalcitrants sont aussitôt rappelés à l’ordre.
Autrement dit, la personne du Président français Nicolas Sarkozy devient sacrée !
Michel Sardou l’ignorait jusqu’à ce qu’il ait été convoqué par l’Elysée pour apprendre qu’on n’avait pas le droit de critiquer le chef de l’Etat.
Le chanteur qui n’en revenait pas, n’a pu avaler sa grosse déception d’être traité comme un gosse qui aurait commis une faute. Et donc au sortir du Palais de l’Elysée, il ne s’est pas empêché de raconter sa mésaventure.
De tels agissements du chef de l’Etat français et de son parti, l’UMP ne contribuent pas à l’évidence à soigner l’image de marque de la France empêtrée dans une crise sans précédent, notamment financière et une crise de confiance des Français. Un dernier sondage d’opinion donne François Hollande devant loin Nicolas Sarkozy aux prochaines élections présidentielles de mai 2012.
Est-ce l’incertitude du prochain rendez-vous électoral qui met Nicolas Sarkozy et son parti dans un état de fébrilité, voire de perte de sérénité ?