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La plupart de ceux qui ont suivi les programmes de 2M pendant le mois de Ramadan, n'avaient d'yeux que pour « Sanae Akroud » dans la série « Okba lik » qui a réalisé des scores d'audimat très importants. Cette série a connu une grande audience, durant le mois sacré, à la différence des autres séries et sitcoms qui ont connu une évolution en dents de scie. Le succès de cette série, on le doit beaucoup à la notoriété de Sanae Akroud, coqueluche des téléspectateurs depuis les fameuses « Aicha Douiba » et « Rommana ou Bartal ».
C'est une comédienne accomplie comme elle vient de le montrer une fois de plus. Certes, le travail dans son ensemble y est pour quelque chose, car « Okba lik » est une œuvre bien élaborée et surtout très bien réalisée par le talentueux Yassine Fennane.
Au milieu d'une distribution de valeur, elle a donné la réplique à des comédiens non moins talentueux, en l'occurrence Amal Atrach, Dounia Boutazout, Fatima Zahra Benaceur, Tarek Boukhari, entre autres. Tout le monde est unanime à considérer qu'il s'agit là d'une série au dialogue simple et porteur de jeux de mots assez recherchés. Aussi, l'équipe et le réalisateur ont fait de ne pas tomber dans le piège de la sitcom bien que cette série s'y prête beaucoup plus que certaines « sitcoms » forcées.
Les costumes, le maquillage, les décors, les lieux de tournage, bref, tout a été bien conçu. C'est une bonne chose que de montrer ce visage du Maroc au moment où de nombreux réalisateurs n'arrivent pas à se défaire d'une conception du cinéma qui présente une image plutôt négative de notre pays.
C'est également valable pour les messages véhiculés par cette série et qui montrent la réalité de notre société. Une jeunesse créative, des femmes émancipées mais très attachées aux valeurs, une cohabitation harmonieuse entre les choix de chacun tel ce personnage (la sœur de Fatima Zahra) qui porte le hijab mais admet en même temps que sa sœur mène sa vie comme elle l'entend hors des frictions et des idées reçues.
Idem pour l'épisode où l'amie mariée a fait l'objet de harcèlement sexuel de la part de son voisin qui entendait profiter d'un problème conjugal, mais qui a été vite remis à sa place. De tels messages sont bienvenus à un moment où la femme marocaine est au centre d'une campagne de dénigrement orchestrée par certains médias arabes. D'ailleurs ce genre de séries, cent pour cent marocaines, mérite d'être exporté tant il est vrai qu'il reflète la véritable image de notre pays. Cette image doit être promue par les responsables de la télévision. Il n'y a pas de raisons pour que le Maroc continue à consommer des productions étrangères pas toujours innocentes, alors qu’il dispose d'une production nationale nettement meilleure que des séries importées.
Sanae Akroud signe donc un retour remarqué à la télévision et prouve qu'elle est une comédienne de grand talent et que les critiques qu’elle a essuyées, après sa participation à une production égyptienne, relèvent d’une vue étriquée. Un esprit qui n'arrive pas à comprendre qu'on ne peut faire d’un acteur sa chasse gardée, encore moins l'apprivoiser.
C'est une comédienne accomplie comme elle vient de le montrer une fois de plus. Certes, le travail dans son ensemble y est pour quelque chose, car « Okba lik » est une œuvre bien élaborée et surtout très bien réalisée par le talentueux Yassine Fennane.
Au milieu d'une distribution de valeur, elle a donné la réplique à des comédiens non moins talentueux, en l'occurrence Amal Atrach, Dounia Boutazout, Fatima Zahra Benaceur, Tarek Boukhari, entre autres. Tout le monde est unanime à considérer qu'il s'agit là d'une série au dialogue simple et porteur de jeux de mots assez recherchés. Aussi, l'équipe et le réalisateur ont fait de ne pas tomber dans le piège de la sitcom bien que cette série s'y prête beaucoup plus que certaines « sitcoms » forcées.
Les costumes, le maquillage, les décors, les lieux de tournage, bref, tout a été bien conçu. C'est une bonne chose que de montrer ce visage du Maroc au moment où de nombreux réalisateurs n'arrivent pas à se défaire d'une conception du cinéma qui présente une image plutôt négative de notre pays.
C'est également valable pour les messages véhiculés par cette série et qui montrent la réalité de notre société. Une jeunesse créative, des femmes émancipées mais très attachées aux valeurs, une cohabitation harmonieuse entre les choix de chacun tel ce personnage (la sœur de Fatima Zahra) qui porte le hijab mais admet en même temps que sa sœur mène sa vie comme elle l'entend hors des frictions et des idées reçues.
Idem pour l'épisode où l'amie mariée a fait l'objet de harcèlement sexuel de la part de son voisin qui entendait profiter d'un problème conjugal, mais qui a été vite remis à sa place. De tels messages sont bienvenus à un moment où la femme marocaine est au centre d'une campagne de dénigrement orchestrée par certains médias arabes. D'ailleurs ce genre de séries, cent pour cent marocaines, mérite d'être exporté tant il est vrai qu'il reflète la véritable image de notre pays. Cette image doit être promue par les responsables de la télévision. Il n'y a pas de raisons pour que le Maroc continue à consommer des productions étrangères pas toujours innocentes, alors qu’il dispose d'une production nationale nettement meilleure que des séries importées.
Sanae Akroud signe donc un retour remarqué à la télévision et prouve qu'elle est une comédienne de grand talent et que les critiques qu’elle a essuyées, après sa participation à une production égyptienne, relèvent d’une vue étriquée. Un esprit qui n'arrive pas à comprendre qu'on ne peut faire d’un acteur sa chasse gardée, encore moins l'apprivoiser.