-
Service militaire. Critères d'établissement des listes de conscrits du prochain contingent
-
Tétouan: Ouverture d'une Conférence sur les villes intelligentes méditerranéennes
-
Mise en lumière de l'importance de relever les défis de la santé au travail afin de répondre aux urgences sanitaires
-
La CMSS met en place de nouvelles démarches de normalisation de ses prestations
-
Rencontre sur les réalisations du Mécanisme national de protection des droits des personnes en situation de handicap
Parmi les marques ciblées par l'ONG de défense de l'environnement figurent notamment Zara, Calvin Klein, Levi's et Li Ning.
Greenpeace a acheté en 2012 des échantillons de vêtements de vingt marques, en vente dans 29 nations et régions du monde. Ce sont des pantalons, des tee-shirts, des dessous et des robes fabriqués notamment en Chine et dans d'autres pays en développement. Puis elle a soumis ces textiles à des analyses.
"Dans environ deux tiers des 141 échantillons ont été détectés des éthoxylates de nonylphénol (NPE)", a affirmé Greenpeace. Quelques vêtements étaient par ailleurs porteurs de phtalates ou de teintures contenant des amines cancérigènes.
Les éthoxylates de nonylphénol (NPE) sont des produits chimiques fréquemment utilisés comme détergents dans de nombreux processus industriels et dans la production de textiles naturels et synthétiques. Déversés dans les égouts, ils se décomposent en nonylphénol (NP), un sous-produit très toxique qui agit comme perturbateur hormonal.
Les marques mises en cause "sont des acteurs énormes dans l'industrie de la mode. A elle seule Zara produit 850 millions d'articles de vêtements par an. On peut imaginer l'ampleur de l'empreinte toxique qu'elle laisse sur la planète, en particulier dans des pays en développement comme la Chine où beaucoup de ces produits sont confectionnés", a souligné Li Yifang, de Greenpeace.
En 2011, Greenpeace avait publié "Dirty Laundry" et "Dirty Laundry 2", deux rapports qui montraient comment les fournisseurs de grands groupes textiles empoisonnaient l'eau de certains fleuves chinois avec leurs rejets, ces substances chimiques se retrouvant également dans les fibres des produits vendus.