
L'Arabie saoudite a respecté ses engagements de réduction de la production mais d'autres pays comme le Nigeria et l'Irak sont accusés de ne pas l'avoir fait. Le prince Abdel Aziz a estimé qu'il était impératif de rétablir la stabilité du marché marqué par un recul du prix du baril qui est tombé parfois sous les 60 dollars.
Le ministère saoudien de l'Energie a affirmé sur Twitter que la déclaration du prince Abdel Aziz "souligne l'objectif principal de la politique pétrolière du royaume, qui est de parvenir à la stabilité du marché et souligne l'importance de maintenir un haut degré de cohésion entre les producteurs de l'Opep et les autres, sous la conduite de la Russie".
Les 24 membres Opep et non-Opep ont décidé l'année dernière de réduire la production de 1,2 million de barils jour à partir de janvier 2019 pour pousser les prix, qui ont chuté de 40%, à la hausse. Les réductions ont été prolongées de neuf mois jusqu'à la fin du mois de mars, mais elles n'ont pas réussi à faire grimper le baril à plus de 70 dollars.
Le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, a déclaré que les producteurs Opep et non-Opep avaient réussi dans le passé à "s'adapter et à réagir aux conditions changeantes du marché". Il a souligné que les producteurs étaient déterminés à atteindre la stabilité sur le marché pétrolier. Le comité de surveillance ne prend pas de décisions mais doit faire des recommandations à la réunion ministérielle de l'Opep, prévue en décembre.
Suheil al-Mazrouei, ministre de l'Energie des Emirats arabes unis, a déclaré dimanche que le groupe fera tout ce qui est nécessaire pour stabiliser le marché, ajoutant que de nouvelles réductions de production pourraient être envisagées.
Le marché pétrolier a été affecté par les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine, qui pourraient freiner la demande sur le pétrole.