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S'exprimant lors de cette rencontre animée par l'actrice, scénariste et réalisatrice française, Maïwenn, De Niro a expliqué qu'un acteur doit savoir s'adapter aux exigences de son rôle. Il a aussi insisté sur le fait qu'un comédien ne doit jamais avoir peur de prendre des risques. "Il faut oser, encore et toujours. Ne jamais hésiter et se lancer dans toute sorte de projets", a souligné cette légende du 7ème art mondial.
De Niro a, par ailleurs, mis en avant le rôle que jouent les acteurs et les artistes en général en tant qu'"influenceurs". "Il faut savoir se positionner non seulement politiquement mais dans tous les domaines et prendre la parole: cela permet à la population de se sentir représentée", a-t-il poursuivi.
Outre le réalisateur américain Martin Scorsese, participeront également au "Conversation with", le réalisateur, romancier et producteur mexicain Guillermo Del Toro, l'icône du cinéma français, Agnès Varda, le cinéaste égyptien Yousry Nasrallah, Cristian Mungiu, Palme d’or à Cannes en 2007, ainsi que Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et directeur de l’Institut Lumière de Lyon.
Concernant la compétition officielle de cette 17ème édition, les festivaliers ont pu voir, lundi, la projection du long métrage "La Camarista" de la réalisatrice mexicaine Lila Avilés. Ce film se veut un focus sur le quotidien d'Evelia, une femme de chambre dans un somptueux hôtel de la ville de Mexico, qui vit entre l'illusion du luxe et des conditions précaires. Coproduite par le Mexique et les Etats-Unis, cette pellicule (1h42min), qui met en vedette Gabriela Cartol et Teresa Sánchez, est inspirée d'une pièce théâtrale dirigée par la même réalisatrice et portant le même titre. A travers ce long métrage, la réalisatrice braque les projecteurs sur les disparités existantes au sein de la société, dans la mesure où le personnage d’Evelia reflète le quotidien de cette catégorie de personnel des hôtels passant toute leur journée à nettoyer les luxueuses chambres et leur nuit dans des conditions précaires.
Toujours dans le cadre de la compétition officielle, un deuxième long métrage a été projeté lundi. Il s’agit de "Red Snow" (Neige rouge) de sa réalisatrice japonaise Sayaka Kai, qui se veut une fiction mettant en avant un passé noir qui jette une ombre inquiétante sur le présent.
Ce premier film (1h46min) de Sayaka Kai, une production japonaise, s'arrête sur l’histoire d’un jeune garçon qui a disparu dans des circonstances mystérieuses, laissant derrière lui son frère aîné perdu dans une spirale de culpabilité. Une série de meurtres non résolus se produit après la disparition du garçon et tous les fils du crime sont liés à la femme soupçonnée de l’avoir kidnappé et assassiné. Et devant son silence, le mystère reste entier.
Trente ans plus tard, un journaliste (Kudashi) tente de soulever de nouveau l’affaire pour démêler l’écheveau de la disparition mystérieuse de Takumi. Kudashi demande l’aide du frère aîné de Takumi, étant le dernier à l’avoir vu avant sa disparition, afin de convaincre le dernier témoin dans cette affaire à sortir de son silence, en l’occurrence, Sayuri, qui n’est autre que la fille de la femme soupçonnée du meurtre. Et commence le voyage du journaliste Kudashi en quête de réponses…