Robert De Niro : Un bon acteur doit être capable de jouer n'importe quel rôle

La légende du 7ème art a pris part à la séance de «Conversation with»

Mercredi 5 Décembre 2018

C’est l’une des grandes nouveautés de la 17ème  édition du Festival international du film de Marrakech. A travers le cycle «Conversation with», le Festival propose un nouveau concept de rencontres avec des grands noms du cinéma mondial. Après avoir assisté à une série de masterclass lors des précédentes éditions, public, médias et professionnels du cinéma sont désormais invités à une conversation libre, un moment privilégié d’échange et d’interaction avec des grandes personnalités du cinéma mondial. Lundi, c’est l’un des plus grands acteurs de l’histoire du cinéma qui s’est prêté au jeu. Il s’agit de l’homme à la carrière exceptionnelle: Robert De Niro.
S'exprimant lors de cette rencontre animée par l'actrice, scénariste et réalisatrice française, Maïwenn, De Niro a expliqué qu'un acteur doit savoir s'adapter aux exigences de son rôle. Il a aussi insisté sur le fait qu'un comédien ne doit jamais avoir peur de prendre des risques. "Il faut oser, encore et toujours. Ne jamais hésiter et se lancer dans toute sorte de projets", a souligné cette légende du 7ème art mondial.
De Niro a, par ailleurs, mis en avant le rôle que jouent les acteurs et les artistes en général en tant qu'"influenceurs". "Il faut savoir se positionner non seulement politiquement mais dans tous les domaines et prendre la parole: cela permet à la population de se sentir représentée", a-t-il poursuivi.
Outre le réalisateur américain Martin Scorsese, participeront également au "Conversation with", le réalisateur, romancier et producteur mexicain Guillermo Del Toro, l'icône du cinéma français, Agnès Varda, le cinéaste égyptien Yousry Nasrallah, Cristian Mungiu, Palme d’or à Cannes en 2007, ainsi que Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes et directeur de l’Institut Lumière de Lyon.
Concernant la compétition officielle de cette 17ème édition, les festivaliers ont pu voir, lundi, la projection du long métrage "La Camarista"  de la réalisatrice mexicaine Lila Avilés. Ce film se veut un focus sur le quotidien d'Evelia, une femme de chambre dans un somptueux hôtel de la ville de Mexico, qui vit entre l'illusion du luxe et des conditions précaires. Coproduite par le Mexique et les Etats-Unis, cette pellicule (1h42min), qui met en vedette Gabriela Cartol et Teresa Sánchez, est inspirée d'une pièce théâtrale dirigée par la même réalisatrice et portant le même titre. A travers ce long métrage, la réalisatrice braque les projecteurs sur les disparités existantes au sein de la société, dans la mesure où le personnage d’Evelia reflète le quotidien de cette catégorie de personnel des hôtels passant toute leur journée à nettoyer les luxueuses chambres et leur nuit dans des conditions précaires.
Toujours dans le cadre de la compétition officielle, un deuxième long métrage a été projeté lundi. Il s’agit de "Red Snow" (Neige rouge) de sa réalisatrice japonaise Sayaka Kai, qui se veut une fiction mettant en avant un passé noir qui jette une ombre inquiétante sur le présent.
Ce premier film (1h46min) de Sayaka Kai, une production japonaise, s'arrête sur l’histoire d’un jeune garçon qui a disparu dans des circonstances mystérieuses, laissant derrière lui son frère aîné perdu dans une spirale de culpabilité. Une série de meurtres non résolus se produit après la disparition du garçon et tous les fils du crime sont liés à la femme soupçonnée de l’avoir kidnappé et assassiné. Et devant son silence, le mystère reste entier.
Trente ans plus tard, un journaliste (Kudashi) tente de soulever de nouveau l’affaire pour démêler l’écheveau de la disparition mystérieuse de Takumi. Kudashi demande l’aide du frère aîné de Takumi, étant le dernier à l’avoir vu avant sa disparition, afin de convaincre le dernier témoin dans cette affaire à sortir de son silence, en l’occurrence, Sayuri, qui n’est autre que la fille de la femme soupçonnée du meurtre. Et commence le voyage du journaliste Kudashi en quête de réponses…

DNES : Mehdi Ouassat

Lu 773 fois

Nouveau commentaire :

Votre avis nous intéresse. Cependant, Libé refusera de diffuser toute forme de message haineux, diffamatoire, calomnieux ou attentatoire à l'honneur et à la vie privée.
Seront immédiatement exclus de notre site, tous propos racistes ou xénophobes, menaces, injures ou autres incitations à la violence.
En toutes circonstances, nous vous recommandons respect et courtoisie. Merci.

Actualité | Dossiers du weekend | Spécial élections | Les cancres de la campagne | Libé + Eté | Spécial Eté | Rétrospective 2010 | Monde | Société | Régions | Horizons | Economie | Culture | Sport | Ecume du jour | Entretien | Archives | Vidéo | Expresso | En toute Libé | USFP | People | Editorial | Post Scriptum | Billet | Rebonds | Vu d'ici | Scalpel | Chronique littéraire | Chronique | Portrait | Au jour le jour | Edito | Sur le vif | RETROSPECTIVE 2020 | RETROSPECTIVE ECO 2020 | RETROSPECTIVE USFP 2020 | RETROSPECTIVE SPORT 2020 | RETROSPECTIVE CULTURE 2020 | RETROSPECTIVE SOCIETE 2020 | RETROSPECTIVE MONDE 2020 | Videos USFP | Economie_Zoom | Economie_Automobile | TVLibe



Inscription à la newsletter




LES + LUS DE LA SEMAINE