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L'installation de la Chambre des conseillers en 1997 avait pour objectif de créer un rassemblement de sages qui, indépendamment de leur appartenance partisane ou de leurs intérêts personnels, œuvrent à assurer le contrôle des lois, écrit le chroniqueur d'Al Massae, se demandant "s'il est temps de reconsidérer sérieusement l'alternative d'abolir cette Chambre qui coûte des milliards de l'argent du contribuable marocain".
De son côté, Al Ittihad Al Ichtiraki indique que la nouvelle session parlementaire de la 5ème année législative débute sur une atmosphère électrique marquée par les positions rejetant ou condamnant et le déroulement et les résultats de l'élection de la Chambre des conseillers, outre les déclarations faites par des responsables au sein du gouvernement rapportant l'existence de scandales lors de ladite élection.
Selon l'éditorialiste, la suspension du débat parlementaire suite à ces développements induira un retard dans l'adoption de lois organiques importantes, comme celles relatives au Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, au Conseil de Régence et à l'officialisation du caractère officiel de l'amazigh.
Sous prétexte que le processus électoral est toujours en cours, certains ont demandé la non publication des noms des personnes supposées impliquées dans l'utilisation de l'argent lors des dernières élections de la Chambre des conseillers, souligne l'éditorialiste d'Al Ahdath Al Maghribia, notant que "certains sont allés loin pour défendre ce comportement suspect, pour ne pas dire corrompu".
Ils ont ainsi soutenu que l'annonce par le ministère de l'Intérieur des noms des suspects constitue une forme de pression pour imposer une configuration spécifique de la future Chambre des conseillers, indique l'auteur de l'article, jugeant que "ces propos sont dangereux, voire même les plus dangereux de ce qui a été dit jusqu'à maintenant concernant les élections et la vie politique".
Et de relever que "la corruption politique et financière dispose de bras médiatiques pour la défendre avec force", notant que "la dénonciation de cette corruption signifie nécessairement la dénonciation des pratiques de ces mêmes bras médiatiques".