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Elle s’inscrit dans le cadre du programme « Talents de femmes » mis en œuvre depuis octobre 2009 par l’Association Kane Ya Makane dont l’objectif est de «faire de l’art un vecteur de renforcement socioéconomique d’un groupe de femmes » comme le précise Mounia Benchekroun, présidente de l’association.
« Rêves de femmes » intervient 18 mois après une première édition réussie, organisée également à la galerie Nadar, sous le thème « Il était une fois… Talaït ». 14 femmes du douar Alma, regroupées dans le cadre d’une coopérative dénommée Talaït, avaient présenté leurs œuvres. Cette première exposition avait pour objectif de montrer à un public nombreux les créations de ces femmes, dont six étaient présentes, venues spécialement de leur village, Alma, pour y assister.
«Faire de l’art un
vecteur de renforcement socioéconomique d’un groupe de femmes»
Aujourd’hui, Kane Ya Makane en collaboration avec la galerie Nadar présente les créations récentes de ces femmes à l’occasion de « Rêves de femmes ». Ces œuvres, marquées par un style résolument singulier, reflètent le chemin parcouru de ces femmes, sous l’influence de différents artistes notamment Mohamed Rachdi et Imad Mansour. Un style rempli de beauté né d’un environnement difficile et d’un imaginaire sans fin.
L’exposition « Rêves de femmes » est « la concrétisation des aspirations de ces femmes et de leurs talents uniques » apprend-on dans le communiqué de l’association. Elle est destinée à tous les curieux de l’art, à ceux qui encouragent des projets solidaires. Kane Ya Makane souhaite beaucoup de réussite à cette exposition afin de soutenir l’art local et les efforts de la communauté d’Alma.
Pour rappel, l’Association Kane Ya Makane a été créée en août 2009. Ses fondatrices ont voulu montrer que l’art et la culture peuvent constituer un facteur de développement humain, éducatif, social et économique des populations défavorisées.
Ainsi, elle œuvre en faveur des personnes (enfants, jeunes, femmes…) vivant au Maroc dans des conditions dures et précaires. Le projet « Talents de femmes » n’est pas le seul qu’elle parraine, mais aussi le projet Tanouir au profit de 2000 élèves des écoles primaires publiques de la province d’Agadir Idaoutanane. L’objectif étant de lutter contre l’abandon scolaire dans les écoles