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Reprise du procès en appel d'ex-dirigeants algériens sous Bouteflika


Mardi 10 Mars 2020

Reprise du procès en appel d'ex-dirigeants algériens sous Bouteflika
Le procès en appel d'ex-hauts dirigeants algériens, dont deux anciens Premiers ministres, a repris dimanche à Alger avec les plaidoiries des avocats de la défense, qui se sont efforcés de minimiser la responsabilité de leurs clients, a constaté un journaliste de l'AFP.
Le parquet avait requis la semaine dernière 20 ans de prison ferme contre les deux principaux inculpés, Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, ex-chefs de gouvernement d'Abdelaziz Bouteflika, ainsi qu'une peine de 15 ans de prison ferme contre deux ex-ministres de l'Industrie, Mahdjoub Bedda et Youcef Yousfi.
Le président Abdelaziz Bouteflika a été poussé à la démission en avril 2019, quelques semaines après le début d'un mouvement de contestation antirégime inédit à la suite de l'annonce de sa candidature à un cinquième mandat.
Depuis le 1er mars, une vingtaine de personnalités --ex-responsables politiques, puissants patrons et hauts fonctionnaires-- sont jugées en appel.
Elles sont poursuivies pour le financement "occulte" de la dernière campagne électorale de M. Bouteflika, début 2019, ainsi que pour népotisme et favoritisme dans l'industrie automobile via des partenariats entre marques étrangères et grands groupes algériens, souvent propriétés d'hommes d'affaires liés à l'entourage de l'ex-président.
Les groupes agréés par les autorités avaient bénéficié d'importantes subventions et de substantiels avantages fiscaux, malgré un cahier des charges rarement respecté.
Les avocats d'anciens cadres du ministère de l'Industrie ont réclamé dimanche l'acquittement pur et simple de leurs clients. Ces derniers n'étaient pas habilités à prendre des décisions, qui étaient du ressort du ministre de l'Industrie et du Premier ministre, ont fait valoir leurs avocats.
Le scandale automobile a entraîné une perte pour le Trésor public estimée à plus de 128 milliards de dinars (975 millions d'euros), selon des chiffres officiels.
En première instance, M. Ouyahia, 67 ans avait écopé de 15 ans de prison, et M. Sellal, 71 ans, de 12 ans. Tous deux sont notamment accusés de "dilapidation des deniers publics, abus de fonction et octroi d'indus avantages".


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