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Report du procès du frère de l'ancien président Bouteflika


Libé
Lundi 27 Septembre 2021

Report du procès du frère de l'ancien président Bouteflika
Un procès pour des faits de corruption à l'encontre de Saïd Bouteflika, le frère cadet de l'ancien président algérien Abdelaziz Bouteflika, et d'autres anciens responsables, a été reporté par un tribunal d'Alger au 10 octobre, ont rapporté dimanche des médias locaux. Saïd Bouteflika, ex-conseiller à la présidence, Tayeb Louh, ancien ministre de la Justice, et Ali Haddad, ancien patron des patrons algériens, devaient être jugés à partir de dimanche avec d'autres coaccusés, par le tribunal de Dar El Beïda, dans la banlieue est d'Alger. L'avocat de Saïd Bouteflika, Miloud Brahimi, avait demandé le report "au regard des conditions psychologiques dans lesquelles se trouve son client suite au décès de son frère" Abdelaziz le 17 septembre. Selon les médias, Saïd Bouteflika, 63 ans, est apparu pâle et amaigri à l'audience. Le collectif des avocats des coaccusés avait en outre demandé le report afin de "mieux étudier le dossier" et permettre la comparution de tous les accusés non détenus dans cette affaire. La demande de remise en liberté formulée par la défense a cependant été refusée. Saïd Bouteflika et les autres accusés sont notamment poursuivis pour "incitation à falsification de documents officiels", "abus de fonction", "entrave à la justice", "incitation à la partialité de la justice" et "outrage à magistrat". Said Bouteflika avait été arrêté en mai 2019 en compagnie de trois coaccusés et condamné en septembre de la même année à 15 ans d'emprisonnement lors d'un procès éclair devant un tribunal militaire pour "complot contre l'autorité de l'Etat et de l'armée". Le 2 janvier 2021, une Cour d'appel militaire l'avait acquitté. Mais, étant sous le coup d'un mandat de dépôt pour "trafic d'influence", il avait été transféré d'une prison militaire à une prison civile. Depuis la démission forcée d'Abdelaziz Bouteflika début avril 2019 sous la pression des manifestations du mouvement pro-démocratie Hirak et de l'armée, la justice algérienne a placé en détention préventive ou condamné plusieurs anciens responsables politiques influents ainsi que de puissants hommes d'affaires, notamment pour des faits de corruption.


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