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Une cinquantaine d’avocats s’était aussi donné rendez-vous à la salle 8 où ce procès, très suivi par les médias et les observateurs des droits humains, allait démarrer, sous la présidence d’Ali Torchi. Suite à un échange entre la Cour et la défense, la première a décidé d’ajourner le dossier au 3 octobre prochain. Le motif de ce report est de permettre aux avocats de préparer leur défense. Mais, dans l’échange entre les deux parties, les avocats de la défense ont requis la liberté provisoire en faveur des détenus, faisant valoir "la présomption d'innocence ainsi que le caractère exceptionnel de la détention préventive." Les avocats ayant pris la parole lors de cette séance, ont invoqué l’absence de la gravité des faits imputés aux mis en cause ainsi que la nature de l'affaire qui est « exceptionnelle » et ne justifie pas une telle mesure.
Ce groupe de 22 détenus n’est pas le seul, les cellules de la prison d’Oukacha à Casablanca comptent 27 autres personnes détenues sur fond des mêmes événements, avec en tête Nacer Zefzafi, le leader des protestations dans le Rif.
En relation avec ce dossier le journaliste Hamid El Mehdaoui a vu sa peine élever à un an de prison ferme, après le verdict du tribunal de première instance d'Al Hoceima le condamnant à trois mois.
Quant aux procès ayant lieu aux tribunaux d’El Hoceima, ils concernent pas moins de 227 détenus, alors que 49 autres sont jugés à Nador dont 17 mineurs et 43 détenus ayant été transférés vers les prisons de Zayou, Fès et Guercif.
Les précisions de l'Administration de la prison locale d'Aïn Sebaâ 1
En réponse aux allégations relayées par certains sites d'informations sur la base de témoignages de familles et d'avocats de détenus de la prison locale d'Aïn Sebaâ 1, dans le cadre des événements d'Al Hoceima, la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) affirme dans une mise au point parvenue à la MAP, qu'elle n'a pas été saisie ni par écrit ni verbalement d'annonces faisant état de l'observation d'une grève de la faim par ces détenus, ajoutant que "les pensionnaires prennent leurs repas régulièrement et reçoivent des provisions de leurs familles à l'occasion des visites hebdomadaires".
La DGAPR s'est dite étonnée de la diffusion de telles allégations dénuées de tout fondement par les familles et les avocats de certains détenus, dans une tentative d'induire en erreur l'opinion publique en faisant des pressions sur l’administration pour accorder des privilèges à certains pensionnaires, a fait remarquer la même source, exprimant sa détermination à ce que la loi soit strictement appliquée à tous les détenus sans exception, conformément aux dispositions du code régissant les établissements pénitentiaires.