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M. Harakat a, dans ce sens, abordé certaines lacunes dans les décrets régissant la loi de Finances, estimant que les textes législatifs annulant les dépenses et les crédits qui n'ont pas été déboursés à la fin de l'année budgétaire militent plus pour la culture de consommation au lieu de celle d'investissement.
Il a également plaidé pour la promotion de la culture financière en intégrant dans le cursus universitaire des modules relatifs à la lecture des lois de Finances.
Evoquant les réformes nécessaires à la gouvernance financière et la transparence du budget, M. Harakat a estimé que le gouvernement est appelé à publier des rapports mensuels, semestriels et annuels sur les méthodes d'exécution du budget.
Il a aussi appelé à l'adaptation de l'amendement de la loi organique des finances aux programmes de réforme financière, ainsi que des textes législatifs avec les règles en vigueur par les organisations internationales, outre la réduction des délais de présentation des lois de liquidation et le renforcement du pouvoir du contrôle du Parlement.
M. Akesbi a, pour sa part, donné une lecture technique sur les recettes et dépenses, relevant que la préparation de la loi de Finances est liée à la production agricole qui dépend à son tour des précipitations pluviométriques, ce qui rend difficile d'établir les prévisions.
Il a également appelé à la révision des dysfonctionnements relatifs aux salaires, ainsi que du système de compensation adopté au Maroc.