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La communication de Naïma Yahi portera sur l'apparition de la chanson maghrébine en France alors même que s'installent des dizaines de milliers de Maghrébins en métropole au tournant des années vingt. Titulaire d'un doctorat sur l'histoire culturelle des artistes algériens en France, l'historienne reviendra sur les circonstances de son développement et la spécificité de son message artistique. Cette chanson est en effet étroitement liée au sort des ouvriers nord-africains bientôt rejoints par leur famille, pour s'installer définitivement en France à la fin des années soixante-dix. Enfin, elle évoquera les principales figures de cette famille artistique qui marque aujourd'hui le patrimoine musical des deux rives.
Fille d'immigrés algériens employés dans le textile, Naïma Yahi naît en 1977 à Tourcoing. Sa quête du Graal la mène à la soutenance d'une thèse de doctorat portant sur «L'histoire culturelle des artistes algériens en France». Sa trajectoire bifurque vers la lutte en faveur des droits des immigrés. Elle ne peut alors qu'adhérer à l'Association «Générique», qui lui confie, du reste, la mission de coordonner un projet européen de lutte contre les discriminations ethniques sur le marché du travail. Membre de l'équipe organisatrice de l'exposition «Un siècle d'histoire culturelle des Maghrébins en France», elle a également pris part à la concrétisation du projet d'édition du coffret de trois disques «Hna Lghorba» (l'exil, c'est nous).