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Relations économiques italo-marocaines : Deux milliards d'euros de marchandises échangées


Hassan Bentaleb
Vendredi 9 Juillet 2010

Relations économiques italo-marocaines : Deux milliards d'euros de marchandises échangées
Qu'en est-il des relations économiques entre le Maroc et l'Italie ? Ils sont au beau fixe. A preuve, les échanges entre les deux pays s'élèvent  à 1 milliard d'euros. " L'Italie se positionne à la  quatrième place pour ce qui des importations marocaines et  la cinquième pour les exportations. Elle est le troisième partenaire du Royaume avec deux milliards d'euros de marchandises échangées et une part de marché d'environ 7%", a déclaré Walter De Santis, directeur du département gestion taxation des douanes italiennes, lors d'une conférence-débat organisée le 7 juillet à Casablanca, par la Chambre de commerce italienne au Maroc.
Dans son allocution, M. De Santis a expliqué que ces relations économiques se sont maintenues malgré les effets de la crise mondiale économique et financière. En témoigne l'augmentation des autorisations de transport international de marchandises qui ont atteint 8000 autorisations.
L'Italie exporte vers le Maroc les produits textiles, les appareils industriels et les produits de la chimie de base. Quant aux importations italiennes en provenance du Maroc, elles sont composées de produits agricoles et de la pêche, de cuir, de vêtements, de fils et câbles ainsi que de produits chimiques et pétroliers raffinés, a-t-il ajouté.
Concernant le libre-échange des produits agricoles entre les deux pays, M. De Santis a indiqué que l'accord négocié dans le cadre du sommet du Grenade permettra la suppression de 55% des taxes douanières sur les exportations marocaines vers l'UE et libéraliser immédiatement 45% des exportations européennes vers le Maroc. Ce qui, rappelle-t-on, ne manquera pas de poser problème du fait que contrairement aux produits agricoles marocains destinés à l'exportation, nombre de produits européens  perçoivent des subsides directs et indirects tant des Etats que de l'UE. Le problème qui en découlera sera d'autant plus important, précise une source informée, que 67% des produits agricoles marocains et 98% des produits agroalimentaires seraient également libéralisés d'ici 10 ans.
L'intervenant a indiqué en outre, que presque tous les produits agricoles marocains pourraient bénéficier immédiatement de la libéralisation, exception faite des produits que l'UE considère comme " sensibles et concurrentiels " (ex : tomates, fraises, courgettes, ail) qui feront l'objet d'un programme d'importation, avant d'ajouter que les quantités de tomates autorisées à l'exportation seront progressivement augmentées et qu'il n'y aura pas d'autres produits marocains soumis à des restrictions. Le marché marocain sera ouvert aux produits européens jusqu'à concurrence de 70% dans les prochaines années, exception faite pour certains produits considérés par le Maroc comme sensibles du point de vue sociale et économique.
Dans ce contexte de croissance des échanges, Ahmed Jaid, chef du service des régimes économiques des douanes marocaines, a mis en exergue le rôle que peut jouer la certification d'Opérateur économique agréé (OEA) dans la simplification et la fluidité des échangé. M. Jaid a rappelé que l'OEA est un programme qui combine entre les facilités douanières et les exigences en matière de sécurité. Il est ouvert aux entreprises de toutes tailles et toutes activités, qui sont en situation régulière avec l'administration et qui sont gérées d'une manière transparente et organisée.
Ce programme permet à l'entreprise l'optimisation des coûts et des délais de la chaîne logistique et une meilleure image à l'échelon national et international (statut d'opérateur fiable et sûr), ainsi que des facilités douanières:
M. Jaid a souligné que 182 entreprises ont pu bénéficier de ce programme et que 470 entreprises de différents secteurs ont manifesté leur intérêt pour le programme de catégorisation. Il a, en outre, indiqué que 94% des entreprises catégorisées sont satisfaites du programme dans sa globalité avant de préciser que le commerce du 21ème siècle impose de nouvelles responsabilités en matière de sécurité pour la douane et l'entreprise  et que le  statut de l'OEA permet de relever ce défi. 


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