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Après plusieurs sit-in, restés sans suite, devant la délégation provinciale et l’Académie régionale, les formations syndicales avaient décidé de faire une grève ouverte jusqu’à l’obtention de gain de cause, concernant le P.V, signé entre elles et le ministère, représenté par le directeur de l’Académie régionale, le 30 avril 2010.
Ayant constaté que le P.V. n’était que pour les amener à reprendre le travail quelques jours avant les épreuves du baccalauréat et qu’il n’a reçu aucune suite, les formations syndicales avaient alors décidé d’entrer en grève ouverte. Notons que ce PV était relatif aux doléances concernant l’augmentation des salaires, l’exonération d’impôts et taxes et l’ajout de points d’excellence dans les deux mouvements administratif et de mutation.
Ces doléances n’ayant pas eu de suite, les formations syndicales avaient enclenché cette grève. Ce qui avait suscité des interventions de toutes les couches de la population des villes concernées par ce débrayage, provoquant des débats télévisés, des interventions de certains chioukhs. Interventions qui étaient, d’ailleurs, mal perçues par les enseignants et les syndicalistes, en particulier.
Malgré toutes ces interventions, les syndicats avaient décidé de poursuivre leur mouvement, non sans répondre aux chioukhs qui les avaient dénigrés.
Parallèlement à son dernier congrès qui s’est tenu à Laâyoune, les 3 et 4 avril courant, la Fédération nationale des parents et tuteurs d’élèves avait pris contact avec les syndicats, leur exprimant sa compréhension de leurs doléances, et son souci de préserver les intérêts des élèves et qu’en sa qualité d’intermédiaire déléguée, selon les termes du communiqué commun publié à la suite de la dernière rencontre entre les deux parties, il était indispensable de trouver un terrain d’entente garantissant les intérêts des élèves et sauvegardant les intérêts et la dignité des enseignants.
Les deux parties convaincues, ajoute le communiqué, de la nécessité de multiplier et conjuguer les rôles de tous pour hisser l’école publique au plus haut niveau, la Fédération des parents et tuteurs d’élèves a pris l’engagement de défendre les revendications des syndicats auprès du ministère de l’Education nationale et de toute autre autorité concernée et de rendre compte du résultat de ses interventions aux syndicats, d’ici la fin du mois d’avril courant.
Satisfaits de cette prise de position, les syndicats ont décidé de suspendre leur grève ouverte pour permettre à tous les intervenants d’étudier le cahier revendicatif. Ils se sont, également, engagés à inviter les enseignants à faire des sessions de rattrapage afin de compléter le programme annuel prévu.