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Région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra : Dessalement de l’eau de mer pour assurer l’approvisionnement en eau potable


MAP
Mardi 4 Octobre 2011

Pour faire face à la demande croissante en eau potable dans la région de Laâyoune-Boujdour-Sakia-El Hamra et pallier la faible productivité de la nappe phréatique souterraine, l’Office national de l’eau potable (ONEP) a eu recours aux techniques de dessalement de l’eau de mer afin de satisfaire les besoins actuels et futurs en cette matière vitale.
La première expérience de l’ONEP en matière de dessalement de l’eau dans la région remonte en effet à l’année 1977, lorsque l’Office a réalisé une unité de dessalement avec une capacité de production atteignant 250 m3 par jour en vue d’approvisionner la ville de Boujdour en eau potable.
Cette première expérience a été, d’ailleurs, suivie par la réalisation d’une série de stations de dessalement, avec des opérations d’extension afin d’augmenter la productivité et d’accompagner la demande croissante en cette source vitale en raison du développement démographique et urbanistique qu’a connu la région.
Pour l’approvisionnement de la ville de Laâyoune, l’ONEP a ainsi réalisé en 1995 une station de dessalement de l’eau de mer avec une capacité de près de 13 mille m3 par jour, une productivité qui s’est renforcée pour se situer actuellement aux environs de 26 mille m3 après la réalisation d’une nouvelle station en 2010.
La ville d’El Marsa, le centre de Foum El Oued et le village de pêcheurs Tarouma dans la province de Laâyoune sont également approvisionnés au moyen de cette technique de dessalement à partir des installations de dessalement à Laâyoune.
S’agissant de la ville de Boujdour, elle est alimentée actuellement à partir de la station de dessalement réalisée en 2005 avec une capacité de productivité atteignant 2600 m3 par jour.
Au village de pêcheurs Agti Lghazi dans la province de Boujdour, l’approvisionnement en eau potable est assuré à partir d’une station de dessalement dotée d’une capacité de près de 90 m3 par jour.
Dans cette même perspective, l’ONEP a programmé pour la période 2005-2012 six projets concernant la réalisation et la réhabilitation de stations de dessalement dans les villes de Laâyoune, Tarfaya et Boujdour pour un coût global estimé à 820 millions de DH.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur régional de l’ONEP, Abdessalam Joulid, a mis en avant l’efficacité de la technique d’osmose inverse suivie dans le dessalement de l’eau de mer, soulignant les avantages de ce procédé technique tant en termes de consommation d’électricité que de la production de l’eau, contrairement à la méthode dite de «distillation » qui requiert davantage d’énergie.
L’osmose inverse consiste en effet à séparer l’eau des sels au moyen d’une membrane sous l’action de la pression. La teneur en sels de l’eau produite par cette technique ne dépasse pas un gramme par litre.
S’agissant de l’impact sur l’environnement, l’ONEP estime que les stations de dessalement réalisées ne génèrent pas d’effets négatifs polluants pour l’air ou d’émanations directes d’oxyde de charbon.
Quant au contrôle de la qualité des eaux de dessalement, le même responsable précise que les méthodes de traitement suivies au niveau des stations répondent aux normes nationales de qualité et sont en phase avec les critères établis par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), notant que toutes ces stations sont dotées de laboratoires équipés de hautes technologies en matière de contrôle de la qualité des eaux.


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1.Posté par Joseph Duhamel le 04/10/2011 19:09
c'est un problème d'investissement car le jour où cette procédure sera utilisée et notamment pour les pays d'Afrique il n'y aura plus de problème d'alimentation d'eau.Un pays comme la France pourrait de la même manière régler ses problèmes de sécheresse,la solution est simple,trop simple.Par ailleurs,l'implantation d'usines de dessalement de l'eau de mer serait une résolution de problème.Par ailleurs, on pourrait inverser le cours du réchauffement de la planète

2.Posté par Jean-Yves Le Goff le 22/05/2013 10:10
Bonjour,
Concernant le traitement de l'eau de mer par dessalinisation, il est un phénomène qui doit être pris en compte, c'est le traitement des métaux lourds, généré par le système ...
J'ai déposé un brevet pour l'exploitation des résurgences d'eau douce en mer, ne comportant aucune pollution en amont et en aval, puisque filtrée dans les roches kharstiques, avec des production jour de l'ordre de 200.000 m3 ...
je réside au Maroc ou je suis en discussion, pour mettre en place mon système, qui ne coûtera pas un dh au Maroc, sauf le prix du m3 mis à disposition à la côte.
Cordialement,
Jean-Yves le Goff

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