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Malgré une hausse spectaculaire de 52%, les revenus numériques ne sont que la troisième source des droits musicaux, soit à peine moins d'un milliard d'euros (945 millions), loin derrière les "TV & radios" (3,4 milliards) qui accusent pourtant un recul de 2% par rapport à l'année précédente, et la catégorie "Direct (Live) & ambiance" (2,5 mds), en hausse de 2,6%.
Tous types d'utilisation confondus, le numérique apparaît là aussi comme le moteur de la croissance mondiale, ses droits ayant augmenté de +51,4%. Pourtant cela ne représente que 10,4% des collectes, soient 948 millions d'euros, "le développement de ce secteur étant notamment freiné par les faibles montants versés par les plateformes vidéo collaboratives en streaming", cible le rapport. "Malgré leur croissance, ces chiffres restent bien loin du niveau qu'ils devraient atteindre. Les secteurs majeurs qui exploitent les contenus créatifs dévalorisent notre travail", estime Jean-Michel Jarre, le président de la Cisac, cité dans un communiqué. Selon le pionnier français de la musique électronique, "le «transfert de la valeur» illustre parfaitement ce phénomène sur le marché digital, où des plateformes telles que YouTube ne reversent que des miettes aux auteurs".