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A titre d’exemple, BAM commence, dans ce rapport, par mettre en exergue son enquête de perception des services financiers menée en partenariat avec la Banque mondiale auprès des ménages, pour ensuite souligner que ladite étude a permis de faire le point sur les progrès réalisés dans ce domaine et les défis restant à relever. Oui, tout cela est bien beau mais mis à part la polarisation sur les progrès, l’identification des défis pour en faire fi de façon palpable laisse à désirer.
Autre bémol, si l’on a expliqué de même source qu’en matière de protection de la clientèle des établissements de crédit, l'année 2014 aurait connu le démarrage effectif de l'activité du Centre marocain de médiation bancaire et la préparation d'un dispositif facilitant la mobilité bancaire de la clientèle, l’on n’a pas songé pour autant à faire état, au-delà du traitement, de tout le processus. Le rapport relève, en effet, que le Centre de médiation a été saisi principalement par des clients particuliers ainsi que par 10 entreprises, en majorité des TPME. Ce qui est loin toutefois de nous donner un aperçu sur la façon ou les moyens de remédier à la situation. Mieux encore et justement dans le sillage des mesures visant à promouvoir l'accès des TPME au financement, Bank Al-Maghrib a tenu à rappeler qu’il a mis en place, en coordination avec les parties concernées, un fonds de soutien financier des entreprises viables...
Ce fonds est opérationnel depuis le 4ème trimestre 2014, a-t-on précisé, quoique toujours avec équivoque… Et pourtant, au regard de l’importance des TPME dans le tissu économique national et de leur rôle dans la création d’emplois et de richesse, Bank Al-Maghrib a toujours déclaré œuvrer pour les accompagner dans leur développement et améliorer leur accès au financement. Une interrogation fuse néanmoins : Si vraiment ce type d’entreprises figure à la tête des priorités de BAM, pourquoi donc ce sont elles justement qui continuent de souffrir le plus?