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En occupant la 124ème position, le Royaume fait donc partie des pays les moins vulnérables aux évènements climatiques. En détail, l’étude révèle que le pays aux deux mers a enregistré 15,7 décès par an liés à des événements climatiques extrêmes, ce qui lui vaut d’avoir un score de 100,50 points pour l’indice du climat mondial. En sus, le Maroc aurait perdu pour les mêmes raisons, en moyenne 174,019 millions de dollars par an entre 1998 et 2017, à l’instar de plusieurs autres nations, comme le Luxembourg, la Namibie, l’Île Maurice, Malte, le Mali, les Maldives, la Libye, l’Egypte, le Liban, le Koweït et le Qatar.
De l’autre côté de la Méditerranée, la France se classe 18e pays à risques climatiques dans le monde, avec une moyenne de 1.121 décès par an, entre 1998 et 2017. Un mauvais classement dû certainement au bilan meurtrier de la tempête Xynthia qui a entraîné 43 décès en 2010. Dans ce palmarès sinistre, on trouve aussi la Birmanie, l’Inde, Madagascar, la Thaïlande, ou encore les Etats-Unis qui ont perdu 48,7 milliards de dollars par an. En cause, le passage des ouragans comme Katrina, qui a d’ailleurs entraîné à lui seul la mort de plus de 1.800 personnes. Comme quoi la vulnérabilité aux événements climatiques n’est pas qu’une affaire de pays en voie de développement.
A travers un prisme planétaire, l’ONG allemande a alerté sur le fait que plus de 526.000 personnes ont perdu la vie directement à cause de plus de 11.500 évènements météorologiques extrêmes. Des évènements dont les pertes matérielles s’élèvent à 3,47 billions de dollars entre 1998 et 2017.
Néanmoins, il convient de souligner qu’il est toujours difficile de savoir avec certitude si des événements météorologiques sont intiment liés aux changements climatiques ou bien s’ils ne sont qu’une traduction de la variabilité naturelle.
Interrogé par ‘’franceculture.fr’’, Jean Jouzel, ancien vice-président du GIEC et climatologue définit les évènements climatiques extrêmes, à savoir : les sècheresses, les canicules, les pluies très intenses, l’élévation du niveau de la mer et les inondations. Pour sa part, et d’après la même source, Hervé Le Treut, climatologue et directeur de l'Institut Pierre-Simon-Laplace voit en se rapport une parfaite occasion pour mettre l’accent sur l'importance de l'adaptation aux changements climatiques. En effet, plus que jamais, le sujet est d’actualité.