
L'Egypte pourrait devenir le premier acheteur étranger de cet appareil polyvalent, même si le ministère français de la Défense a voulu tempérer les attentes en affirmant que les deux parties avaient encore "plusieurs jours de dialogue" devant elles avant une éventuelle finalisation.
Le quotidien Les Echos a assuré vendredi que les deux pays étaient sur le point de conclure un plan de financement pour la vente de 24 avions, ainsi que d'une frégate multimission FREMM, un marché évalué autour de 5 milliards d'euros au total.
Jusque-là, l'avion de chasse, fer de lance de la défense française et outil de souveraineté du pays, n'a jamais trouvé preneur à l'étranger, en dépit des qualités indéniables dont il a fait preuve en opération (Afghanistan, Libye, Mali et Irak).
Il y a donc urgence pour Dassault Aviation et l'Etat français, qui se doivent d'assurer le maintien de la cadence minimale de production du Rafale, fixée à 11 appareils par an.
L'armée française en a commandé 180 exemplaires, dont 137 ont été livrés à ce jour. Elle doit prendre livraison de 26 appareils supplémentaires aux termes de la loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2014-2019.