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Quatrième édition "spécial Maroc" du Festival World Nomads : Mohamed Briouel et Françoise Atlan revisitent "Al Andalussyat" à New York

Mercredi 4 Mai 2011

L'Orchestre de Fès sous la direction de Mohamed Briouel et la célèbre chanteuse sépharade Françoise Atlan ont inauguré, samedi soir à New York, la 4ème édition "spécial Maroc" du Festival World Nomads, par un concert revisitant "Al Andalussyat", un genre musical, né de l'âge d'or de la cohabitation judéo-arabo-andalouse.
Placée sous le Haut Patronage de SM le Roi Mohammed VI, cette édition (30 avril-31 mai) est initiée par le "French Institute Alliance française" (FIAF) en partenariat avec l'"Association Essaouira-Mogador" et la "Fondation Esprit de Fès".
Entamé par une "Nouba Istihlal", une balade aux tonalités gaies et entraînantes, suivi d'un programme mixé où le mystique et le profane se mêlent allégrement, le concert enchaîne ensuite sur la musique très raffinée de cour qui se jouait devant les haut dignitaires andalous.
C'est devant un parterre de diplomates, de personnalités du monde des arts et de la culture mais également de New-Yorkais curieux de découvrir un nouveau genre musical que l'ensemble dirigé par Mohamed Briouel et la cantatrice Françoise Atlan ont porté ces mélodies "très codifiées, mais en même temps, à la tonalité très festive qui en font un style musical accessible à un large public".
C'est à partir de 1993 que Françoise Atlan va à la rencontre du Maroc, rencontre quelques années plus tard son Mentor Mohamed Briouel et fait son apprentissage de la musique arabo-andalouse. "Arrivée chez Briouel, j'ai mis de côté ma formation à l'école européenne. J'ai appris de maître à élève. Je me considère avec mon maître", dit-elle avec humilité, sans cesse émerveillée par la tradition musicale médiévale andalouse qui "transcendent le temps et l'espace". Un langage musical, "unique et uniforme" né de l'âge d'or de la cohabitation entre les trois religions. L'originalité du travail avec Mohamed Briouel, c'est justement ce retour aux sources pour "donner un nouveau souffle" à cette musique ancestrale qu'elle interprète de sa voix claire et limpide avec un style et une technique unique en leur genre, où transparaissent ses multiples influences culturelles. Entraînant son public dans cette balade autour du patrimoine vocal de la Méditerranée, elle ne peut s'empêcher, toutefois, d'avoir une pensée pour sa ville d'adoption Marrakech, et de conclure son concert sur une note d'espoir en interprétant "Salam, Shalom".

MAP

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