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Vendredi déjà, un autre incident s’était produit dans la même région, celle de Sayed Abad, dans la province de Wardak, dans l’est du pays. Ce jour-là, un interprète afghan avait tué deux militaires américains dans un poste de combat avancé, avant d’être abattu par un autre soldat américain, selon un responsable de l’OTAN. Une enquête est en cours mais il semble que l’interprète était en colère pour des questions liées à son emploi.
Samedi vers 3h du matin (22h30 GMT vendredi), toujours dans la province de Wardak, située au sud de Kaboul, des soldats d’une patrouille conjointe américano-afghane ont échangé des coups de feu avec des militaires afghans qui y tenaient un poste avancé, mis en place il y a un an et demi pour protéger une route. Ils ont demandé un soutien aérien et quatre soldats afghans ont été tués dans le bombardement qui s’est ensuivi, selon l’OTAN et le ministère afghan de la Défense.
D’après un responsable de l’OTAN, la patrouille comprenait des Américains, des responsables afghans affirmant qu’il s’agissait de membres des forces spéciales qui opéraient avec des commandos afghans. Un porte-parole de la province de Wardak, Shahidullah Shahid, a précisé que sept soldats afghans avaient également été blessés dans la frappe aérienne.
“En plus d’exprimer des condoléances sincères aux familles des martyrs, le ministère afghan de la Défense condamne cet incident”, souligne le ministère, ajoutant qu’une délégation a été envoyée sur place pour enquêter. “Quand l’enquête sera terminée, le ministère de la Défense veut qu’on traduise en justice les responsables”.
La patrouille conjointe revenait d’une opération lorsqu’un malentendu a débouché sur les échanges de tirs avec les soldats afghans du poste avancé, ont expliqué des responsables de la province de Wardak. D’après l’OTAN, ce sont les soldats afghans de l’avant-poste qui ont ouvert le feu les premiers, la patrouille conjointe se contentant de répliquer avant d’appeler les renforts aériens.
“Nous travaillons extrêmement dur pour coordonner et synchroniser nos opérations”, assure le général de brigade Eric Tremblay, porte-parole de la Force internationale d’assistance à la sécurité (ISAF) de l’OTAN. Il s’agit apparemment du premier incident lié à des “tirs amis” depuis novembre. Huit Afghans -quatre soldats, trois policiers et un interprète- avaient été tués lors de combats rapprochés, alors que des recherches étaient menées pour retrouver un parachutiste américain porté disparu.