-
Le Polisario prépare ses miliciens pour une nouvelle fermeture de Guerguerat avant octobre
-
Le Mouvement pour la paix au Sahara perturbe les calculs des séparatistes
-
Un chauffeur de camion arrêté à Agadir en possession de 589 kg de chira
-
L’OMDH-Casablanca sensibilise des élèves contre les dangers d’Internet
-
L’AESVT organise sa "Semaine verte 2020" dans 25 villes du Royaume

Qu’un responsable du Polisario, notamment le pseudo-ministre de la Défense, ordonne l’arrestation d’un citoyen, cela n’a jamais été considéré comme un acte insolite, ou une information qui mérite d’être médiatisée. L’arrestation dans les camps sur instruction des responsables du Polisario est chose courante, voire banale. Mais cette fois, les voix se sont élevées pour dénoncer une instruction arbitraire émanant de Mohamed Lamine Bouhali à l’encontre d’un journaliste.
Ce journaliste qui a publié des informations accusant le pseudo-ministre de gabegie, ne méritait que la prison, aux yeux de celui que les habitants des camps désignent comme étant le sous-officier algérien. Aussi a-t-il ordonné à un juge militaire d’arrêter le journaliste et de l’emprisonner sans jugement. Agissant comme au bon vieux temps où il arrêtait et torturait sans avoir à rendre des comptes, le pseudo-ministre, connu pour être d’une grande discrétion s’est mis, à son insu, sous les projecteurs en s’attaquant à un journaliste.
Salek Slouh est membre de la rédaction d’un journal en ligne qui n’hésite pas à dénoncer certains comportements de responsables du Polisario. C’est en enquêtant sur les détournements de produits destinés aux habitants des camps qu’il a ébruité une affaire dont personne à la direction du Polisario ne voulait parler. Ce qui a justifié selon Bouhali son arrestation. Il a ordonné, donc, au soi-disant procureur militaire de l’emprisonner. Cette arrestation comme les précédentes a provoqué un grand mécontentement dans les camps, notamment dans les rangs de la jeunesse.