-
La 22ᵉ édition sous le signe de « Maroc 2030 : une puissance industrielle régionale sous le label Engineered in Morocco »
-
Mohammedia : La vidéo sur un incident dans un bus de transport documente une querelle et non une attaque criminelle
-
Le burn-out, un danger silencieux pour la santé mentale au travail
-
Le Forum international de l'étudiant fait escale à DakhlaLe Forum international de l'étudiant fait escale à Dakhla

Après tant d’années, rien n’a changé. Les mêmes moyens de transport sont toujours utilisés par les malades des ksours de Gourrama, qui transporté à dos d’ane, qui par triporteur. Ils sont parqués comme des animaux devant le portail du Centre hospitalier, gémissant de douleurs et sans secours.
Le Centre de santé de Gourrama compte 10 infirmiers et un médecin. Mais dès que celui-ci atterrit dans la localité, il pense déjà à une mutation ailleurs. De par l’indifference des responsables de santé , aucun calendrier de permanence n’est établi pour accueillir les malades qui se font nombreux à cause des malaises de la canicule, de la leshmaniose ou d’autres maladies et qui sont presque tous évacués sur l’Hopital Moulay Ali Chérif à Errachidia. Et là, c’est une autre histoire.
La sonnette d’alarme sur cette situation qui perdure a été tirée par le conseil communal lors de sa session du 20 juillet dernier et qui avait décidé d’entamer un sit-in devant cet établissement de santé pour mettre les services centraux et provinciaux de santé devant leurs responsabilités et partant trouver une solution urgente à une situtation qui ne cesse d’empirer, étant donné l’absence récurrente du médecin et d’une permanence pour répondre aux besoins des malades.
Pourtant, on a entendu parler d’un coup de téléphone de Midelt. D’aucuns disent du gouverneur lui-même, d’autres avancent le nom du chef des affaires générales de la province. D’où la décision des conseillers de reporter leur sit-in, mais jusqu’à quand?
Triste et larmes aux yeux, Mohamed Agoujil, vice-président usfpéiste de la commune de Gourrama n’a pu nous donner sa version des faits. Il s’est accroupi, dos au mur et anxieux, à côté de cinq personnes allongées à même le sol devant le Centre de santé de Gourrama.