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Il aurait fallu deux jours d’efforts soutenus pour venir à bout du terrible incendie qui s’est propagé dans la forêt de Tahelouant située dans la province d’Essaouira.
5 hélicoptères, plusieurs camions-citernes, et des dizaines d’éléments de la Protection civile ont été déployés depuis vendredi 24 juin 2011 pour circonscrire cet incendie dont les causes demeurent toujours inconnues. Des dizaines d’hectares de forêt du thuya ont été ravagés par le feu qui, sous l’effet de la chaleur caniculaire, s’est propagé rapidement.
Stress, fatigue et soulagement, sont les sentiments partagés par les éléments de la Protection civile, la gendarmerie Royale, les Forces auxiliaires et les habitants qui ont lutté contre cette menace avec acharnement. Cependant, la zone est toujours soumise à une période de surveillance pour éteindre les foyers éparpillés dans la forêt.
A noter que plusieurs incendies se sont déclarés dans différentes zones de la province d’Essaouira durant les mois écoulés.
Cet incendie fait suite à celui qui s’est déclaré le 18 juin courant dans une forêt dans la commune rurale d'Ikssan, ouest de Nador, détruisant plusieurs hectares de forêts.
D'importants moyens humains et logistiques, dont un avion, avaient été mobilisés pour venir à bout de cet incendie, le 4ème en l'espace d'une semaine dans la province.
Neuf hectares de forêt ont été préalablement ravagés dans deux incendies qui se sont déclarés dans la forêt d'Abdouna-Tarifa, dans la commune rurale Bni Chiker et aux environs de la ville de Nador. Près de 10 % des arbres de la forêt, constitués notamment de pin d'Alep, ont été brûlés, alors que le reste a été légèrement touché dans le premier incendie.
Un autre incendie déclaré dans la région de Zaio n'a pas fait de dégâts majeurs puisqu'il a ravagé essentiellement des espèces secondaires.
Tous ces incendies sont venus nous rappeler que le domaine forestier marocain souffre de plusieurs maux : incendies, désertification, coupe clandestine du bois, attaques parasitaires… Les années 2009 et 2010, demeurent les plus fatales pour nos forêts. Plus de 300 feux avaient pris dans plusieurs régions qui abritent un patrimoine végétal et animal important en 2009 et plus de 500 en 2010. Tout un patrimoine irremplaçable s’est ainsi envolé en fumée et il faut de longues années pour que toute cette végétation puisse se régénérer. Les chiffres de l’époque sont très éloquents. Et en termes de répartition géographique, des régions importantes ont été touchées. Le Rif avec 107 incendies qui ont ravagé 522 ha, l’Oriental avec 49 incendies (645 ha) et le Nord-est avec 40 incendies (157 ha). Et l’épisode de 2009-2010 peut se répéter dans les années à venir au risque d’affecter gravement tout le paysage forestier national. Et quand on sait qu’au Maroc, le domaine forestier s’étend sur une superficie d’environ 9 millions d’hectares, dont 4,8 millions d’hectares de forêts, et plus de trois millions d’hectares de nappes alfatières, on comprend aussi l’urgence de se pencher sur ce patrimoine avec toute une batterie d’actions à même de le protéger. Surtout que les écosystèmes forestiers assurent des fonctions multiples, notamment, la conservation des eaux et des sols et la biodiversité, la lutte contre la désertification, l’amélioration des conditions environnementales, ainsi que la production de bois et d’autres produits non ligneux.
5 hélicoptères, plusieurs camions-citernes, et des dizaines d’éléments de la Protection civile ont été déployés depuis vendredi 24 juin 2011 pour circonscrire cet incendie dont les causes demeurent toujours inconnues. Des dizaines d’hectares de forêt du thuya ont été ravagés par le feu qui, sous l’effet de la chaleur caniculaire, s’est propagé rapidement.
Stress, fatigue et soulagement, sont les sentiments partagés par les éléments de la Protection civile, la gendarmerie Royale, les Forces auxiliaires et les habitants qui ont lutté contre cette menace avec acharnement. Cependant, la zone est toujours soumise à une période de surveillance pour éteindre les foyers éparpillés dans la forêt.
A noter que plusieurs incendies se sont déclarés dans différentes zones de la province d’Essaouira durant les mois écoulés.
Cet incendie fait suite à celui qui s’est déclaré le 18 juin courant dans une forêt dans la commune rurale d'Ikssan, ouest de Nador, détruisant plusieurs hectares de forêts.
D'importants moyens humains et logistiques, dont un avion, avaient été mobilisés pour venir à bout de cet incendie, le 4ème en l'espace d'une semaine dans la province.
Neuf hectares de forêt ont été préalablement ravagés dans deux incendies qui se sont déclarés dans la forêt d'Abdouna-Tarifa, dans la commune rurale Bni Chiker et aux environs de la ville de Nador. Près de 10 % des arbres de la forêt, constitués notamment de pin d'Alep, ont été brûlés, alors que le reste a été légèrement touché dans le premier incendie.
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