Projection du film “Les contes de la lune vague après la pluie”


Kenji Mizoguchi s’invite
à la Villa des arts de Casablanca

Libé
Lundi 14 Janvier 2013

Projection du film “Les contes de la lune vague après la pluie”
Organisée par la Fondation ONA, la projection du film de Kenji Mizoguchi «Les contes de la lune vague après la pluie» aura lieu samedi 19 janvier courant à 17h.
Le film relate l’histoire de deux villageois au XVIe siècle au Japon : l’un devient un cruel samouraï, l’autre tombe sous le charme d’un fantôme. «Les contes de la lune vague après la pluie » présenté sous l’apparence de la poésie et d’un récit fantastique ne sont rien d’autre que le simple exposé de deux drames conjugaux. Ce film montre comment les hommes poursuivant des rêves dans lesquels se joue toujours plus ou moins leur identité, en viennent à sacrifier leur femme à l’autel du devenir social. Mizoguchi est né à Tokyo en 1898 et mort à Kyoto en 1956._ Entre 1923 et sa mort, il a réalisé quatre-vingt-neuf films, dont deux en couleur.
Il entre dans l'industrie du film en 1920 comme acteur pour le studio Nikkatsu puis devient rapidement assistant-réalisateur. En 1923, il réalise son premier film « Le jour où l'amour revit » censuré par le gouvernement.
Ainsi au début de sa carrière, il réalise ses films rapidement, souvent des adaptations d'Eugene O'Neill, de Tolstoï ou des remakes de films expressionnistes allemands. Il tourne plus de 70 films entre les années 1920 et 1930 dont la plupart sont aujourd'hui perdus. Il dira qu'il n'a commencé à tourner sérieusement qu'avec « Les sœurs de Gion » en 1936 qui connaît un important succès populaire. Il commence à être connu en Occident au début des années 1950, notamment grâce au critique et réalisateur Jacques Rivette. Son premier film reconnu est « La Vie d'O'Haru » femme galante en 1952, avant qu'il ne reçoive la consécration d'un Lion d'argent au Festival de Venise l'année suivante pour « Les Contes de la lune vague après la pluie ». Il est encore récompensé en 1954 pour « L'intendant Sansho » et « Les amants crucifiés ». Il est aujourd'hui considéré comme l’un des maîtres du cinéma japonais_ à côté de Kurosawa, Ozu et Mikio Naruse, mais aussi du cinéma mondial.


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