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Les résultats de l’enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib au titre du mois de janvier de l’année en cours attestent, en effet, d’un repli de la production et d’une stagnation des ventes.
Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités (TUC) aurait baissé de 73% à 71%, a fait savoir la banque centrale dans une note relative aux résultats de son enquête et rendue publique récemment.
Pour rappel, l’enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib du mois précédent faisait état de la baisse de la production et de la stagnation des ventes et que le TUC aurait reculé de 2 points de pourcentage à 73%.
Selon les résultats de l’enquête de janvier, la production aurait diminué dans l’«agro-alimentaire» et dans la «mécanique et métallurgie», alors qu’elle aurait progressé dans le «textile et cuir» et dans la «chimie et parachimie».
Dans sa note, Bank Al-Maghrib a en outre indiqué que les ventes se seraient accrues dans le «textile et cuir», auraient stagné dans la «chimie et parachimie» et dans la «mécanique et métallurgie» et baissé dans l’«agro-alimentaire».
A noter que d’autres données de cette enquête d’opinion, menée auprès d’un échantillon représentatif comprenant près de 400 entreprises industrielles, révèlent que les commandes auraient connu une stagnation, recouvrant une hausse dans la «mécanique et métallurgie» et une baisse dans l’«agro-alimentaire», le «textile et cuir» et dans la «chimie et parachimie».
A en croire Bank Al-Maghrib, «les carnets de commandes se seraient situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches d’activité », a-t-elle souligné dans sa note.
A titre de comparaison, l’évolution de la production observée en décembre de l’année écoulée aurait baissé dans le «textile et cuir» et dans la «mécanique et métallurgie» et aurait stagné dans la «chimie et parachimie» et dans l’«agro-alimentaire».
Alors que les ventes se seraient accrues dans l’«agroalimentaire» et dans la «chimie et parachimie», les résultats de la précédente enquête révélaient qu’elles auraient baissé dans le «textile et cuir» et stagné dans la «mécanique et
métallurgie ».
Pour leur part, les commandes globales auraient connu une stagnation, recouvrant une hausse dans l’«agroalimentaire» et dans la «mécanique et métallurgie» ainsi qu’une baisse dans la «chimie et parachimie» et dans le «textile et cuir», avait-on fait remarquer dans une précédente note de BAM.
Quant aux carnets de commandes, ils se seraient, pour leur part, situés à un niveau inférieur à la normale dans l’ensemble des branches d’activité, hormis l’«agroalimentaire» où ils se seraient situés à un niveau normal, avait alors relevé Bank Al-Maghrib.
Concernant l’enquête de ce début d’année, il apparait que, pour les trois prochains mois, les entreprises s’attendent à une hausse de la production et des ventes dans toutes les branches d’activité, à l’exception du «textile et cuir» où elles anticipent plutôt une baisse de la production et une stagnation des ventes, a fait savoir BAM notant toutefois que plus d’une entreprise sur quatre déclarent ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de l’activité.
Rappelons, à titre de comparaison, qu’en décembre dernier, les entreprises avaient déclaré qu’elles s’attendaient à une hausse de la production et des ventes dans toutes les branches d’activité pour les trois prochains mois, à l’exception de la «mécanique et métallurgie» où elles anticipaient plutôt une stagnation des ventes.
Cependant, plus d’une entreprise sur cinq avaient déclaré ne pas avoir de visibilité quant à l’évolution future de l’activité.
Divers Economie
de plus de 12 MMDH
Total Maroc a réalisé un chiffre d'affaires de 12,3 milliards de dirhams (MMDH) au titre de l'exercice 2019 contre 12,48 MMDH une année auparavant.
Les ventes du spécialiste des produits pétroliers ont atteint 1.771 kt, marquant une progression de 8% par rapport à l'année dernière, soutenues par un effort d’investissement à travers l’ouverture de 13 nouvelles stations-service depuis le début de l’exercice 2019, portant le réseau de Total Maroc à 330 points de vente, indique un communiqué de l'entreprise.
L’endettement financier net de Total Maroc, intégrant l’impact de la nouvelle norme IFRS 16 entrée en vigueur au 1er janvier 2019, s’élève à -364 millions de dirhams, contre -484 millions de MAD par rapport à la même période de l’année précédente.
Présent au Maroc depuis plus de 90 ans, Total Maroc est un acteur majeur sur l’ensemble du marché des produits pétroliers: réseau de stations-service, clients industriels, lubrifiants, aviation, GPL et logistique.
Hausse du résultat net consolidé de BMCI
Le résultat net consolidé de BMCI s'est établi à 600 millions de dirhams (MDH) à fin décembre 2019, soit une hausse de 6,8% par rapport à l'année précédente, ressort-il du rapport financier annuel de la banque.Le produit net bancaire (PNB) consolidé a atteint, à cette date, 3,06 milliards de dirhams (MMDH) en hausse de 1% par rapport à fin 2018, "essentiellement du fait de la hausse de la marge sur commissions consolidée et le résultat des opérations de marché respectivement de +4% et +10,1% avec une légère baisse au niveau de la marge d'intérêt consolidé -1%". Le coût du risque consolidé a baissé, quant à lui, de 8,1% et le taux de couverture des créances par les provisions des comptes sociaux s'est établi à 80,2%.
A fin décembre 2019, les frais de gestion consolidés "demeurent maîtrisés et s’élèvent à 1,65 MMDH", souligne la banque, faisant savoir que le coefficient d'exploitation s'est affiché à 53,8%. A périmètre constant, les frais de gestion auraient été de 1,63 MMDH, soit une évolution de +1%.
S'agissant des crédits par caisse à la clientèle consolidés, ils ont atteint 54,9 MMDH à fin 2019 contre 52,5 MMDH au 31 décembre 2018, soit une hausse de 4,5%, suite à une bonne performance des crédits à court terme principalement les crédits à la consommation (+7,2%) et les autres crédits (+6%). Les crédits habitats et promotion immobilière ont augmenté, quant à eux, respectivement de 3,8% et 13,3%. En ce qui concerne les dépôts de la clientèle consolidés, ils ont enregistré une baisse de 2,3 %, pour atteindre 45 MMDH à fin décembre 2019 contre 46,1 MMDH au 31 décembre 2018, les ressources non rémunérées représentant 72,5%.
Quant aux engagements par signature consolidés, ils se sont établis à 17,2 MMDH, en baisse de 20,7% par rapport au 31 décembre 2018.