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Dans son long métrage, «le réalisateur marocain a choisi de s’inspirer librement des attentats de 2003 qui ont ensanglanté Casablanca, pour montrer combien le dénuement économique et psychologique peut conduire des jeunes désœuvrés à se sacrifier en «martyrs, pour la cause islamiste», souligne l’Association Prix François Chalais. Qui précise que le film de Nabil Ayouch rentre dans les critères de l’esprit «François Chalais». A savoir rappeler les réalités du monde.
Du nom du grand reporter et critique de cinéma français, le Prix François Chalais récompense le travail d’un jeune réalisateur dont la production est courageuse et «dénonce la misère des bidonvilles en ce qu’elle génère les pires actes de désespoir», relève-t-on. Et d’ajouter que cette «œuvre s’inscrit indéniablement dans ce Printemps arabe qui a permis d’élargir le champ de la liberté, dont Ayouch a su repousser les lignes. Il démonte ainsi, avec un art subtil de la peinture sociale, les méthodes d’endoctrinement de certaines cellules islamistes qui prônent le jihad par le terrorisme : une des grandes menaces planétaires de ce 21e siècle».
Soulignons que ce prix, décerné l’année dernière au film «Et Maintenant on va où?» de Nadine Labaki et, l’année d’avant le long métrage «Le Secret de Chanda» d’Oliver Schmitz, est attribué en marge du Festival international du cinéma de Cannes qui a pris fin ce week-end.