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Les intervenants dans le cadre d’une rencontre internationale placée sous le thème «Deux ans après les révolutions arabes: opportunités et risques d’une transition politique et économique», ont appelé à élaborer des visions stratégiques pour sortir de la situation de statu quo économique.
Ils ont noté que les pays du «Printemps arabe» connaissent des difficultés économiques, relatives à la régression du secteur touristique ainsi que la baisse des investissements étrangers directs (IDE).
Beaucoup de défis stratégiques attendent ces pays pour revenir à la stabilité, à l’attractivité des IDE et à la refonte du régime régionale arabe qui s’est éclipsé au profit de pays étrangers qui ont tiré profit de cette absence, ont-ils ajouté.
Ils ont, par ailleurs, fait observer que malgré les différences entre les causes, les objectifs ainsi que les formes de ce printemps, il y a une ressemblance, notamment au niveau de la propagation de la corruption et la hausse des taux de chômage.
Dans une déclaration à la MAP, le directeur du Groupe de recherche sur les études internationales et la gestion du risque, Dr. Idriss Lagrini, a souligné que les défis des mutations actuelles dans la région arabe est tributaire de la réalisation d’une croissance forte, la consécration de l’Etat du droit et de la loi et du respect des droits de l’Homme, une rupture avec la corruption et la construction d’un régime arabe efficace.
Et de poursuivre que la réalisation de ces défis est confrontée à des contraintes socio-économiques et politiques et à la non adhésion de toutes les élites dans les mutations que connaissent cette région du globe.
Ce colloque a été marqué par la participation de près de 30 universitaires issus de la Libye, la Tunisie, l’Egypte, le Liban, le Soudan, la Palestine outre le Maroc.