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La SNRT révèle les rôles historiques et enjeux futurs de ses chaînes amazighes
Y a-t-il un avenir au Maroc? Question d’apparence anodine, mais qui hante les Marocains. Il a fallu que Yasmina, avec des yeux de chat perdu, la pose ouvertement. Tentant d’y répondre, cet ouvrage, publié en même temps qu’est rendu public le rapport sur cinquante années de développement humain, explore pourquoi le système de gouvernance politique n’a pas permis d’apporter des solutions aux problèmes d’ordre économique, social et politique du Maroc.
Rida Lamrini est ingénieur, juriste, diplomate, écrivain et depuis 2001, il préside l’association INMAA et la Fédération nationale des associations de microcrédit (FNAM) qui regroupe l’ensemble des Associations de Microcrédit. Il est un observateur de son environnement social et politique. Son témoignage, une référence pour notre époque, se concrétise sur plusieurs livres.
Mercredi 27 janvier à 19h.
«Salé et ses corsaires » (1666-1727) de Leila Maziane
«Chiens, rendez-vous à ceux de Salé», criaient les corsaires salétins en abordant leurs prises. Livre d’aventures maritimes et ouvrage érudit, la thèse d’histoire de Leïla Maziane retrace la vie des corsaires de Salé au cours de la seconde moitié du XVIIe siècle. Peuplée par des Morisques chassés d’Espagne, renégats, marins et marchands musulmans avides de revanche, cette cité du Maroc atlantique devient une république corsaire, un La Rochelle maghrébin, dont les navires et les équipages cosmopolites écument l’océan jusqu’en Islande et dans les parages de Terre-Neuve.
A partir d’archives inédites, l’étude de Leïla Maziane nous restitue une grande page de l’histoire du Maroc au temps du sultan Moulay Ismâ’îl.
Leïla Maziane est docteur en histoire de l’Université de Caen/Basse-Normandie. Actuellement elle est professeur d’Histoire maritime à la faculté des Lettres et des Sciences Humaines Ben Msik-Casablanca. Elle poursuit ses recherches sur l’histoire maritime du Maroc.
Mercredi 03 février à 19h