Des chercheurs américains ont pour la première fois réussi à séquencer entièrement le génome de la fourmi. Une étude qui éclaire les scientifiques quant aux comportements sociaux particulièrement développés de l'insecte.
Quatre ans après celui de l'abeille domestique, le séquençage du génome de la fourmi est le second portant sur une famille d'insectes vivant en colonie. Les génomes de deux espèces de fourmis ont été séquencés : la fourmi sauteuse de Jerdon et la fourmi du charpentier de Floride. "Les fourmis sont des créatures extrêmement sociales et leur capacité de survie dépend de leur groupe d'une manière très similaire aux humains. (...) Qu'elles soient ouvrières, soldats ou reines, les fourmis sont un modèle de recherche idéal pour déterminer si l'épigénétique influence le comportement et le vieillissement", souligne Danny Reinberg, professeur de biochimie au Centre médical Langone de l'université de New York. L'épigénétique est la science qui étudie la façon dont l'environnement et l'histoire individuelle influent sur les gènes, et plus précisément l'ensemble des modifications génétiques transmissibles d'une génération à l'autre. Dans une étude publiée par la revue Nature, les chercheurs s'interrogent sur l'impact de l'épigénétique quant à la longévité des reines de certaines fourmilières, qui vivent jusqu'à dix fois plus longtemps que les fourmis travailleuses dont l'espérance de vie varie de trois semaines à un an. Les reines peuvent quant à elles vivre plusieurs années, et les chercheurs ont découvert chez elles davantage de protéines liées à la longévité, mais aussi de télomérases, des enzymes réparatrices de chromosomes."Puisque toutes les fourmis de la colonie naissent avec le même code génétique, les différents branchements neuronaux qui déterminent le comportement correspondant à chaque rang social doivent être contrôlés par des mécanismes épigénétiques" estime le Dr Reinberg.
Quatre ans après celui de l'abeille domestique, le séquençage du génome de la fourmi est le second portant sur une famille d'insectes vivant en colonie. Les génomes de deux espèces de fourmis ont été séquencés : la fourmi sauteuse de Jerdon et la fourmi du charpentier de Floride. "Les fourmis sont des créatures extrêmement sociales et leur capacité de survie dépend de leur groupe d'une manière très similaire aux humains. (...) Qu'elles soient ouvrières, soldats ou reines, les fourmis sont un modèle de recherche idéal pour déterminer si l'épigénétique influence le comportement et le vieillissement", souligne Danny Reinberg, professeur de biochimie au Centre médical Langone de l'université de New York. L'épigénétique est la science qui étudie la façon dont l'environnement et l'histoire individuelle influent sur les gènes, et plus précisément l'ensemble des modifications génétiques transmissibles d'une génération à l'autre. Dans une étude publiée par la revue Nature, les chercheurs s'interrogent sur l'impact de l'épigénétique quant à la longévité des reines de certaines fourmilières, qui vivent jusqu'à dix fois plus longtemps que les fourmis travailleuses dont l'espérance de vie varie de trois semaines à un an. Les reines peuvent quant à elles vivre plusieurs années, et les chercheurs ont découvert chez elles davantage de protéines liées à la longévité, mais aussi de télomérases, des enzymes réparatrices de chromosomes."Puisque toutes les fourmis de la colonie naissent avec le même code génétique, les différents branchements neuronaux qui déterminent le comportement correspondant à chaque rang social doivent être contrôlés par des mécanismes épigénétiques" estime le Dr Reinberg.
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