Après son retour d'un séjour à l'étranger, l'intéressé a continué à consulter des patients et a même réalisé deux actes opératoires, sans que le délégué provincial du ministère de la Santé ne l'ait avisé sur les règles et le protocole précis qu'il devait suivre, indique dimanche un communiqué du ministère de la Santé.
Les deux enquêtes ont révélé un manquement aux règles déontologiques et éthiques du médecin en mettant la vie d'autrui en danger, usurpation de qualification, sachant qu'il s'agit d'un médecin généraliste et non d'un gynéco-obstétricien comme il prétend, manque de responsabilité et négligence du délégué provincial et fausse information, selon la même source.
Devant ces faits, poursuit le ministère, il a été décidé la fermeture de la clinique et du cabinet médical en question avec poursuite judiciaire et administrative, de prendre des mesures correctives à l'encontre du délégué provincial de la santé et la poursuite de l'enquête judiciaire.