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Le PSG a-t-il dit au revoir à Wembley? Le club de la capitale est condamné à un nouveau retournement de situation lors du match retour de sa demi-finale de Ligue des champions contre Dortmund, après avoir échoué à égaliser mercredi soir dans la Rühr (1-0).
Les rêves de grandeurs se sont vite atténués. Aidé par un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale, retrouvant un club qu'il a maîtrisé en phase de poules (2-0; 1-1), le PSG s'est peut-être un peu vite vu en finale.
Après un quart de finale retour de haut niveau contre le Barça, Paris a sans doute imaginé enserrer enfin la Coupe aux grandes oreilles, qui lui échappe depuis toujours.
La dure réalité qui s'est imposée à l'entraîneur Luis Enrique et ses joueurs est que les Jaune et Noir de Dortmund ont autant de détermination qu'eux pour forcer leur destin.
Voire davantage, si l'on s'en tient à la première période où, en place tactiquement, les Parisiens ont trop manqué d'intensité pour une demi-finale de cette compétition. Ils ont perdu trop de duels, comme Nuno Mendes et Bradley Barcola, qui ont paru émoussés ou inhibés. Sans compter le milieu Warren Zaïre-Emery, moins impressionnant depuis plusieurs semaines, qui arrive trop peu à se projeter.
Les deux stars Kylian Mbappé, sur le départ en fin de saison, et Ousmane Dembélé n'ont semblé pas avoir assez faim mercredi soir et ont trop peu pesé. Ils devront sortir un grand match au Parc des Princes, au vu de leur statut. Les deux Français ont été soit trop imprécis, soit trop peu créatifs dans les dribbles et les appels en profondeur.
"Les joueurs ne sont pas des robots ou des machines. On a manqué d'intensité face à une atmosphère contre nous. On n'a pas été incisifs", en première période, a d'ailleurs commenté Luis Enrique.
Avec plus de 57% de possession et plus de 150 passes de plus que les Allemands, les Parisiens avaient le pied sur le ballon comme à leur habitude mais ont moins couru - près de 10km de moins - que les joueurs du Borussia.
Signe peut-être que le PSG n'a pas assez pressé et a tactiquement mal jugé ses adversaires.
L'image d'un Lucas Hernandez restant de longues minutes allongé sur la pelouse après le but de Niclas Füllkrug (36e), avant de sortir sur blessure, était celle d'une équipe surprise et dominée. Une seule passe du défenseur Nico Schlotterbeck a suffi à transpercer le milieu et la défense parisienne pour faire rugir le "Mur jaune".
Les vagues parisiennes de la deuxième période, ponctuées entre autres de deux poteaux de Kylian Mbappé et Achraf Hakimi, n'auront pas suffi pour inverser la tendance. Au contraire, le K.O. a paru proche et les attaquants du "BvB" pourront aussi regretter leur maladresse.
N'encaisser qu'un but permet donc d'y croire pour le match retour mardi au Parc des Princes.
Cela a été, très tôt après le coup de sifflet final, le message des Parisiens. Balayant les questions sur son unique changement en cours de match, Luis Enrique a sonné la charge: "On va aller chercher cette finale" et "on n'a plus rien à perdre".
Pour cela, il faudra hausser le niveau tactique et physique notamment concernant la défense parisienne: Nuno Mendes, en dedans physiquement, a trop souffert dans son couloir gauche face à Jadon Sancho. Mais l'entraîneur parisien a très peu de marge de manoeuvre dans ce secteur avec le forfait de Lucas Hernandez, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur au genou gauche.
Mercredi, il a été remplacé en charnière centrale par Lucas Beraldo et ne rejouera pas cette saison.
L'inexpérience de Lucas Beraldo et le niveau fluctuant de Danilo font du capitaine Marquinhos le seul défenseur central désormais à avoir les épaules pour tenir physiquement et mentalement, à l'image de son tacle sauveur devant Brandt (84e).
Motif d'espoir: exception faite de la confrontation contre Barcelone, Paris, qui a mal voyagé cette saison en Ligue des champions, réussit souvent ses matches à domicile. Et l'inefficacité de mercredi fait figure d'anomalie dans la pluie de buts marqués par le PSG cette saison.
Portés par plus de 45.000 supporters mardi soir au Parc des Princes, ils devront de nouveau renverser la situation, au risque de nourrir des regrets immenses face à un adversaire largement à leur portée.
Les rêves de grandeurs se sont vite atténués. Aidé par un tableau ouvert depuis les huitièmes de finale, retrouvant un club qu'il a maîtrisé en phase de poules (2-0; 1-1), le PSG s'est peut-être un peu vite vu en finale.
Après un quart de finale retour de haut niveau contre le Barça, Paris a sans doute imaginé enserrer enfin la Coupe aux grandes oreilles, qui lui échappe depuis toujours.
La dure réalité qui s'est imposée à l'entraîneur Luis Enrique et ses joueurs est que les Jaune et Noir de Dortmund ont autant de détermination qu'eux pour forcer leur destin.
Voire davantage, si l'on s'en tient à la première période où, en place tactiquement, les Parisiens ont trop manqué d'intensité pour une demi-finale de cette compétition. Ils ont perdu trop de duels, comme Nuno Mendes et Bradley Barcola, qui ont paru émoussés ou inhibés. Sans compter le milieu Warren Zaïre-Emery, moins impressionnant depuis plusieurs semaines, qui arrive trop peu à se projeter.
Les deux stars Kylian Mbappé, sur le départ en fin de saison, et Ousmane Dembélé n'ont semblé pas avoir assez faim mercredi soir et ont trop peu pesé. Ils devront sortir un grand match au Parc des Princes, au vu de leur statut. Les deux Français ont été soit trop imprécis, soit trop peu créatifs dans les dribbles et les appels en profondeur.
"Les joueurs ne sont pas des robots ou des machines. On a manqué d'intensité face à une atmosphère contre nous. On n'a pas été incisifs", en première période, a d'ailleurs commenté Luis Enrique.
Avec plus de 57% de possession et plus de 150 passes de plus que les Allemands, les Parisiens avaient le pied sur le ballon comme à leur habitude mais ont moins couru - près de 10km de moins - que les joueurs du Borussia.
Signe peut-être que le PSG n'a pas assez pressé et a tactiquement mal jugé ses adversaires.
L'image d'un Lucas Hernandez restant de longues minutes allongé sur la pelouse après le but de Niclas Füllkrug (36e), avant de sortir sur blessure, était celle d'une équipe surprise et dominée. Une seule passe du défenseur Nico Schlotterbeck a suffi à transpercer le milieu et la défense parisienne pour faire rugir le "Mur jaune".
Les vagues parisiennes de la deuxième période, ponctuées entre autres de deux poteaux de Kylian Mbappé et Achraf Hakimi, n'auront pas suffi pour inverser la tendance. Au contraire, le K.O. a paru proche et les attaquants du "BvB" pourront aussi regretter leur maladresse.
N'encaisser qu'un but permet donc d'y croire pour le match retour mardi au Parc des Princes.
Cela a été, très tôt après le coup de sifflet final, le message des Parisiens. Balayant les questions sur son unique changement en cours de match, Luis Enrique a sonné la charge: "On va aller chercher cette finale" et "on n'a plus rien à perdre".
Pour cela, il faudra hausser le niveau tactique et physique notamment concernant la défense parisienne: Nuno Mendes, en dedans physiquement, a trop souffert dans son couloir gauche face à Jadon Sancho. Mais l'entraîneur parisien a très peu de marge de manoeuvre dans ce secteur avec le forfait de Lucas Hernandez, victime d'une rupture du ligament croisé antérieur au genou gauche.
Mercredi, il a été remplacé en charnière centrale par Lucas Beraldo et ne rejouera pas cette saison.
L'inexpérience de Lucas Beraldo et le niveau fluctuant de Danilo font du capitaine Marquinhos le seul défenseur central désormais à avoir les épaules pour tenir physiquement et mentalement, à l'image de son tacle sauveur devant Brandt (84e).
Motif d'espoir: exception faite de la confrontation contre Barcelone, Paris, qui a mal voyagé cette saison en Ligue des champions, réussit souvent ses matches à domicile. Et l'inefficacité de mercredi fait figure d'anomalie dans la pluie de buts marqués par le PSG cette saison.
Portés par plus de 45.000 supporters mardi soir au Parc des Princes, ils devront de nouveau renverser la situation, au risque de nourrir des regrets immenses face à un adversaire largement à leur portée.