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Conscientes que ce secteur, qui est en plein essor au niveau national, est orienté vers l’export, les sociétés marocaines ont pu, ainsi, saisir l’opportunité lors de cet événement, qui a été marqué par la présence de plus de 900 exposants représentant 48 pays, pour présenter les atouts du produit cosmétique marocain et promouvoir son ancrage dans le marché russe et les marchés limitrophes. Et ce n’est pas tout. La participation marocaine n’a pas manqué cette occasion pour positionner son offre de ce secteur sur le marché russe, quatrième plus grand marché européen de la cosmétique et parfumerie, qui totalise une part de 2,7% avec une valeur totale estimée à 16.5 milliards de dollars américains. «Les exportations marocaines vers la Fédération de Russie sont passées en 2013 de 2.25 milliards de dirhams (MMDH) pour atteindre en 2014 un seuil de 1,76 MMDH», fait-on ressortir du côté du Centre marocain de promotion des exportations.
Et de préciser que le marché russe enregistre un important dynamisme avec une croissance annuelle de 10-12% notant que parmi les opportunités de ce marché, figurent les cosmétiques de niche et de luxe et les produits solaires, qui constituent un segment naissant.
«Le pays est prêt à accueillir de nouvelles marques, des produits pour les enfants, des parfums avec des grands noms ou des cosmétiques fabriqués avec les ingrédients naturels», fait savoir la même source soulignant, toutefois, que l’exportateur marocain doit pouvoir s’adapter, car la réglementation change tous les un an et demi à deux ans.
Toujours selon Maroc Export, la filière cosmétique dans le Royaume est caractérisée par la coexistence d’une activité d’importation et de distribution de cosmétique de grande consommation réalisée par les grandes firmes multinationales leaders du secteur et d’une activité de formulation de parfums et de cosmétiques pour le marché local et à l’export.
L’on note également que l’activité de formulation et production pour le marché local concerne essentiellement des produits entrée et moyen de gamme ou à destination du secteur du tourisme, tandis que les cosmétiques destinés à l’export valorisent la marque Maroc ou le «Made in Morocco» en misant sur les ingrédients naturels intrinsèques comme l’argan, le ghassoul ou les essences naturelles locales (rose, jasmin,…), et sur la demande croissante des marchés étrangers (surtout européens) pour les produits «bio ».
Le secteur de la cosmétique marocain, est-il souligné dans le document, compte quelque 2.000 entreprises, emploie directement plus de 45.000 personnes, génère plus de 100.000 emplois indirects et rapporte non moins de 34 % du produit intérieur industriel brut du pays.
S’agissant du marché mondial de la cosmétique et de la parfumerie, l’on indique qu’il est estimé à environ 463 milliards de dollars américains, avec un taux de croissance annuel estimé à 7%, notant particulièrement l’importance du marché européen (18,7%), américain (14,8%), brésilien (10,8%) et japonais (7,5%).
Toujours est-il, l’on déplore, cependant, que les efforts entrepris par les pouvoirs publics et les opérateurs du secteur ne tendent pas assez à booster ce secteur en développant davantage les exportations. D’où l’engagement de Maroc Export à, au moins, accompagner les leaders de ce secteur à travers la participation à des salons spécialisés internationaux.