Autres articles
-
Colloque inaugural à Rabat de la 8ème Semaine de la langue espagnole au Maroc
-
Dix ans après sa disparition, le génie littéraire de Garcia Marquez perdure en Amérique latine
-
Le pianiste marocain Marouan Benabdallah enchante le public indien
-
De grosses pointures attendues à l’édition 2024
-
“Missa” : L'absurde dévoilé
Une star planétaire qui a vieilli et veut croire en “la rédemption”.Al’approche de la soixantaine, George Clooney signe avec “Minuit dans l’Univers”, en ligne mercredi sur Netflix, une fable apocalyptique toute indiquée pour enterrer l’année 2020. Oublié le vendeur de dosettes de café le plus sexy du monde. C’est esseulé et souffreteux, barbe grise sur un visage qui commence à être marqué par les ans, que George Clooney s’amuse à apparaître dès les premiers plans du film, qu’il a réalisé et produit. Ce long-métrage de 2H15 est le septième en tant que réalisateur de l’Américain, qui n’a plus rien à prouver devant la caméra. Sa trame est classique : pèchant d’orgueil, l’humanité a empoisonné l’air et dévasté la Terre. Les survivants se sont réfugiés dans des souterrains. Le futur de l’humanité repose sur une poignée d’hommes et de femmes.
Dans l’espace, l’équipage d’une navette spatiale, de retour vers la Terre après des années de mission et que personne n’a informé de la catastrophe qui a rendu la planète inhabitable. Sur Terre, seul à rester dans une base scientifique polaire désertée, un scientifique, George Clooney. Le vieux sage tente de prendre contact avec les survivants et de sauver ce qui peut l’être. Le film se veut quelque part entre “The Revenant”, odyssée de survie et de vengeance dans l’Ouest américain, d’Alejandro González Iñárritu, et “Gravity”, d’Alfonso Cuarón, avec Clooney, qui avait renouvelé la façon de filmer l’apesanteur. Le tournage des scènes polaires, en Islande, au milieu des tempêtes de neige, a été rude. Le vaisseau spatial, lui, a été reconstitué en studio.
A 59 ans, quinze ans après “Good Night and Good Luck”, film en noir et blanc sur la fin du maccarthysme, le réalisateur connu pour ses engagements humanitaires au Darfour aux côtés de son épouse, l’avocate Amal Clooney, brosse un futur très sombre pour l’humanité. “Au début, lorsque nous parlions de ce film, c’était à propos de ce que l’homme peut infliger à l’homme et à l’humanité. La colère, la haine et tout (...) ce qui pourrait d’une façon ou d’une autre nous conduire à tout gâcher, dans les grandes largeurs”, a-t-il expliqué en conférence de presse. Mais “après le tournage, est arrivée la pandémie”, a-t-il poursuivi.
Dans l’espace, l’équipage d’une navette spatiale, de retour vers la Terre après des années de mission et que personne n’a informé de la catastrophe qui a rendu la planète inhabitable. Sur Terre, seul à rester dans une base scientifique polaire désertée, un scientifique, George Clooney. Le vieux sage tente de prendre contact avec les survivants et de sauver ce qui peut l’être. Le film se veut quelque part entre “The Revenant”, odyssée de survie et de vengeance dans l’Ouest américain, d’Alejandro González Iñárritu, et “Gravity”, d’Alfonso Cuarón, avec Clooney, qui avait renouvelé la façon de filmer l’apesanteur. Le tournage des scènes polaires, en Islande, au milieu des tempêtes de neige, a été rude. Le vaisseau spatial, lui, a été reconstitué en studio.
A 59 ans, quinze ans après “Good Night and Good Luck”, film en noir et blanc sur la fin du maccarthysme, le réalisateur connu pour ses engagements humanitaires au Darfour aux côtés de son épouse, l’avocate Amal Clooney, brosse un futur très sombre pour l’humanité. “Au début, lorsque nous parlions de ce film, c’était à propos de ce que l’homme peut infliger à l’homme et à l’humanité. La colère, la haine et tout (...) ce qui pourrait d’une façon ou d’une autre nous conduire à tout gâcher, dans les grandes largeurs”, a-t-il expliqué en conférence de presse. Mais “après le tournage, est arrivée la pandémie”, a-t-il poursuivi.