Cette décision est considérée comme indue par les membres de la rédaction et justifiée au-delà d’un retard supérieur à une demi-heure qui se traduit par la défalcation d’une demi-journée, nous ont indiqué des sources informées auprès de la direction.
Ce mode de gestion des ressources humaines ferait partie d’une stratégie de précarisation de plus en plus poussée du travail journalistique au sein de ce groupe de presse dont on se rappelle qu’il avait, lors de son rachat par un magnat saoudien, édité ses quotidiens grâce à une autorisation spéciale contenue dans le décret n° 2-04-159 du 18 mars 2004 tout en continuant à percevoir l’aide publique à laquelle seuls les journaux nationaux devaient avoir droit.
Aux dernières nouvelles, la direction du groupe aurait consenti à ouvrir le dialogue avec les représentants des journalistes pour trouver une issue à la question de ces prélèvements sur salaires qui écornent grandement les dispositions pertinentes du Code du travail.