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Un élément auquel les candidats ne s’attendaient pas vient de faire irruption dans les campagnes présidentielles française et américaine, et qui pourrait être déterminant dans la réélection des présidents sortants. Il s’agit de la hausse du prix du pétrole qui touche presque toutes les catégories sociales surtout les travailleurs dont le pouvoir d’achat se trouve ainsi obéré.
Du coup, les candidats sont contraints de revoir leur carte et de tenir compte de cet imprévu qui pourrait ruiner leurs espoirs.
En France, le président-candidat, qui semble avoir repris du poil de la bête, gagnant des points dans les sondages en jouant sur la peur des Français comme lors de sa précédente campagne et en surfant sur les thèmes de la sécurité et de l’immigration, devra cette fois-ci sortir de son chapeau une trouvaille comme parade à la hausse du prix du pétrole.
Son adversaire immédiat, le socialiste François Hollande, a été prévoyant en proposant la suppression, le temps qu’il faut, de la taxe qui revient à l’Etat sur la vente des produits pétroliers. Aux Etats-Unis, l’actuel locataire de la Maison Blanche et candidat à sa propre succession pour un second mandat qui était, jusqu’à une date récente, presque sûr de sa victoire en novembre prochain, doit tempérer son empressement à cause de la montée du prix du pétrole. Pour les électeurs américains, le président américain est capable d’intervenir pour atténuer le renchérissement du pétrole sur des citoyens américains.
Ce n’est pas l’avis des experts pétroliers qui, pour eux, le chef de la Maison Blanche ne pourra rien faire dans un avenir proche pour diminuer les effets de la hausse de l’or noir.
On sait que le pétrole a vu son coût grimper à cause notamment de l’instabilité politique dans certains pays producteurs, comme la Libye ou le conflit latent entre le Soudan et son ex-province du Sud depuis peu indépendante ou encore la menace qui pèse sur l’Iran sans parler du tsunami qui a frappé le Japon. On peut évoquer également la consommation abusive, pourrait-on dire, du pétrole malgré les multiples recommandations visant son non gaspillage.