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Il faut croire que oui! Du moins si on sait que la France ne verrait pas d’un bon œil la nomination d’un Allemand à la tête du groupe Euro en remplacement du Premier ministre luxembourgeois Jean Claude Junker.
Si tel est le cas, l’Allemagne pourrait avoir la mainmise sur les institutions européennes. Un dessein que ne partage pas la France. D’autant que Paris et Berlin se disputent le leadership des instances de l’économie européenne.
L’Allemagne et la France ne sont pas les seules à vouloir briguer la présidence du groupe Euro. D’autres pays sont en lice. C’est le cas de l’Autriche qui, elle aussi, refuse de voir un Allemand succéder au Luxembourgeois Junker à la tête du groupe Euro.
En dehors de la France et de l’Autriche qui se sont déclarées ouvertement contre la nomination d’un Allemand pour diriger le groupe Euro, d’autres pays se manifestent plus discrètement et souhaiteraient prendre en charge la direction de la zone Euro ainsi que les instruments de sauvegarde de l’Europe du marasme économique.
La chancelière allemande est loin de s’avouer vaincue, et ne veut pas renoncer aussi facilement à obtenir gain de cause.
Angela Merkel s’est lancée dans une campagne de séduction auprès de pays européens afin de solliciter leur soutien pour porter son ministre des Finances à la tête de la zone Euro.
Le ministre allemand connu pour ses qualités dans le domaine financier pourrait avoir des chances de remplacer le Premier ministre luxembourgeois malgré l’opposition déclarée de la France et de l’Autriche. Mais il souffre d’un handicap, à savoir qu’il n’est qu’un simple ministre. Le poste de chef de la zone Euro est réservé à des chefs d’Etat ou à défaut à des Premiers ministres, ce qui n’est pas le cas du protégé d’Angela Merkel.
Un chef d’Etat ou un Premier ministre est à même de discuter d’égal à égal avec ses homologues en cas de crise.
Des candidats répondant à ce critère sont proposés, notamment le Premier ministre italien Mario Monty qui est en train de sortir son pays de la crise financière.
A cause d’un poste de responsabilité au sein de l’Europe, la belle entente jusqu’ici affichée entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel est en train d’être écornée.