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Huit militants PKK ont été abattus lors d'opérations militaires à Semdinli dans la province de Hakkari aux frontières avec l'Irak et l'Iran (sud-est du pays) et deux autres dans celle d'Adiyaman (Anatolie du sud-est) où deux militaires ont été légèrement blessés, ajoute la même source.
Huit militaires ont péri, mercredi, dans l'explosion d'une bombe placée sur une route dans la province de Siirt (sud-est) déclenchée à distance par la guérilla au passage d'une patrouille militaire.
Après cette attaque, la plus meurtrière perpétrée par le PKK, les avions de combat turcs ont mené une frappe aérienne contre des cibles du mouvement rebelle dans la région Karaçali sur la frontière entre la Turquie et le nord de l'Irak visant durant une heure des refuges de la guérilla.
Suite à cette opération, les refuges et grottes dans lesquels se cachent des terroristes du PKK ont été rendus inopérationnels, selon l'état-major des forces armées turques.
Selon un dernier bilan, les attaques du PKK ont fait, depuis le 7 juillet dernier, 55 tués parmi les rangs des forces de sécurité turques (policiers, militaires et gardes de villages) et quatorze civils dont un ressortissant iranien alors que 189 personnes ont été blessées par les militants de la guérilla qui ont aussi incendié 144 véhicules en majorité des camions de marchandises.
Quelque 59 membres du mouvement rebelle ont été abattus et dix autres blessés lors des affrontements avec les forces de sécurité.
L'aviation turque bombarde, depuis le 24 juillet dernier, les bases-arrière du PKK dans les monts Qandil (nord de l'Irak) et des positions des rebelles dans le sud du pays. Quelque 440 rebelles ont été éliminés et plus de 400 autres ont été blessés dont 150 grièvement.
Politiquement, la commission électorale en Turquie a proposé la date du 1er novembre pour la tenue des élections législatives anticipées, après l'échec des négociations sur la formation d'un gouvernement de coalition à l'issue du scrutin de juin, a annoncé l'agence officielle Anatolie jeudi.
La proposition de la commission électorale intervient trois jours avant la date limite du 23 août pour former un gouvernement de coalition.
La Commission électorale doit encore proposer cette date aux partis politiques avant de fixer définitivement le jour du scrutin, a précisé l'agence.
Le Premier ministre Ahmet Davutoglu avait informé mercredi le président islamo-conservateur Recep Tayyip Erdogan de l'échec des négociations pour la formation d'un gouvernement de coalition.