-
Région Béni-Mellal-Khénifra: signature d’une convention de partenariat pour la collecte de données sur les ménages
-
M’diq: Salon des femmes rurales pour encourager les initiatives économiques
-
Le 59ème Salon international de la rose à parfum, du 3 au 6 mai à Kelâat M’Gouna
-
Benguérir: session de formation dans le domaine de la mobilité électrique
-
Guercif: 1.800 élèves bénéficient d'informations et d'orientations post-baccalauréat
Les habitants du quartier Sqala avoisinant la plage ont vécu de longues heures de peur en contemplant le débordement spectaculaire des vagues sur les dunes et le boulevard avoisinant le littoral. Pourtant, la mer est toujours en retrait dans cette zone dunaire.
«Du jamais-vu ! Cette zone n’a jamais connu de telles inondations. Les intempéries d’aujourd’hui confirment clairement la menace» qui guette la cité», nous a déclaré un habitant non sans inquiétude.
Les eaux pluviales ont encore une fois débordé dans les points habituels. Une gigantesque mare s’est constituée devant le bureau de poste principal, à Bin Laarassi, Lafrina, l’ancienne Médina, près de la pépinière des eaux et forêts, aux alentours de la municipalité et de la résidence du gouverneur, au quartier industriel, à la gare routière, entre autres.
La matinée du 12 février 2017, c’était la tempête. Le vent soufflait très fort, les dunes tourbillonnaient et les vagues dormantes d’Essaouira ont donné de la voix.
«Je n’ai jamais vu pareil climat à Essaouira depuis mon enfance. La force du vent a déraciné plusieurs arbres et causé des dégâts matériels. Les gens ont paniqué tout en espérant le retour de l’accalmie», nous a confié un jeune Souiri.
Située au-dessous du niveau de mer, Essaouira se trouve toujours sous la menace d’inondations. Ce problème d’altitude est aussi à l’origine du fameux cas d’évacuation des eaux pluviales dans plusieurs points de la ville.