"Planète du printemps", nouveau recueil poétique de Lahcen Aâyyi


MAP
Jeudi 29 Octobre 2009

"Planète du printemps" (kawkab Arrabiî) est l'intitulé du nouveau recueil poétique, que vient de publier, en langue arabe, le poète Lahcen Aâyyi, aux éditions "Tafilalt".
Le recueil (petit format/83 pages) qui est le deuxième du genre, après un premier travail, paru en 2001, intitulé "Magie de l'étendu" (Sihru l'imtidaad), est un espace où cohabitent et s'enchevêtrent harmonieusement plusieurs couleurs, ouvert également sur plusieurs touches artistiques, explique le poète dans sa dédicace.
"Planète du printemps" se décline en trente poèmes tels "Tel que je te vois" (Hakada Arak), "Imilchil", "Une voix" (Sawt), "Oh lune" (laâllaka lqamar), "Enfants sous les étoiles" (atfalun tahta Nujoum), "Où est passé ma boussole" (Ayna Dalili), "Ne quittez pas" (La toghadir), "Les oiseaux migrants" (attoyour al mouhajira).
A travers ces odes porteuses de multiples thématiques, le lecteur découvre les soucis et les sentiments subjectifs parfois contradictoires qui déchirent le poète, tels la tristesse et la joie, la déception et l'espoir, la souffrance et l'allégresse.
Autant de facettes exprimées artistiquement aussi par la toile sur la couverture du recueil peinte par les artistes Lahcen et Johana Mahmoudi. Entre toutes ces dualités qui ouvrent le recueil sur des interprétations plurielles, le poète a tenu à consacrer, le temps d'une ode, un espace poétique à l'une des figures de ce genre d'expression à l'échelle internationale, en l'occurrence feu Mahmoud Darwich qui ressemble trop aux fleurs du printemps pour être cédé à la mort et à l'oubli.
L'écriture poétique chez Lahcen Aayyi se veut également une expression singulière de préoccupations qu'il partage aussi avec ses concitoyens, plutôt ses compatriotes, tel que cela paraît dans l'ode "Ne quittez pas", où il appelle les oiseaux migrateurs du pays à rester et à contribuer au printemps fleuri.  L'expérience poétique de Lahcen Aayyi qui s'enrichira prochainement par un recueil en langue amazighe cette fois (Mon pigeon-Atbir Inio), essaye de s'offrir sa propre singularité, en annonçant son appartenance à la poésie moderne qui opte plutôt pour les horizons ouverts de la raison au détriment des contraintes textuelles, écrit l'universitaire et critique Said Karimi.


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